Fête Internationale de la Musique : des artistes mécontents, crient leur ras-le-bol

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(Ils dénoncent les loups garous qui promeuvent la ségrégation)

Créée en 1976 par l’américain Joel Cohen et adoptée par la France en 1981, la première édition de la Fête de la Musique a été célébrée le 21 juin 1982. Depuis, plusieurs pays dont le Bénin ont reconnu l’utilité d’une telle fête et s’y sont lancés. Ainsi donc cette fête devenait internationale. Cela fait 41 ans que le Bénin et la communauté internationale célèbrent la Fête de la Musique. Si jadis cette fête faisait l’unanimité, elle était célébrée sur toute l’étendue du territoire et prenait tous les artistes de la musique toutes catégories confondues en compte ; depuis 2016 c’est à un autre scénario dégoutant qu’on assiste. Scénario qui n’est d’ailleurs plus du goût des vrais acteurs concernés par la Fête Internationale de Musique.

Chaque année donc depuis l’avènement du régime de la Rupture, plusieurs artistes sont laissés pour compte et ne prennent plus part à cette célébration. A la création de l’Agence Nationale d’Événement Culturel, Sportif et des Manifestations Officielles de l’Etat (ANECSMO) ; une sorte de pagaille, de copinage, de ségrégation s’observe dans le choix des artistes par le ministère de la Culture. C’est à croire que l’argent du contribuable béninois est un bien familial de certains loups garous qui ont leurs artistes qu’ils sélectionnent chaque année, partageant avec ces derniers ce qu’ils perçoivent comme cachet.

Sinon comment comprendre que chaque année ce sont les mêmes qui sont choisis, à croire qu’ils sont les seuls artistes, hors les vrais talents sont là et ces cadres godillots du ministère ne songent pas à les prendre en compte. C’est souvent ces pseudos artistes à la voix de crapeau qui ne transmettent que des messages dépravant dans leurs soit disant chansons qui sont retenues. Contre ce état de choses qui se répète chaque année sous le régime du Président Talon, des voix s’élèvent dans le rang des artistes et acteurs culturels secteur de la musique. Lisez ici les réactions pêle-mêle d’artistes et acteurs culturels remontés contre ce désordre orchestré sous au vu et au su du Ministre Jean-Michel Hervé Babalola Abimbola.

QUELQUES INQUIÉTUDES :

À l’ENDROIT DU CHEF DE L’ÉTAT

🛑 Avons-nous encore besoin d’un ministère dédié à la culture à l’heure de numérique ?

🛑 Que dites vous de la déclaration de votre ministre de la culture sur le fait que le Bénin n’a aucun expert dans le domaine de la musique ?

🛑 Le conseil artistique ne va t’il pas vite apparaitre comme concurrent du ministère, et non comme une béquille ?

🛑 ne pensez vous pas qu’il y a nécessité de la création d’une direction des industries culturelles ?

🛑 La logistique et le mécanisme utilisés actuellement par le BUBEDRA avantagent ils les auteurs compositeurs beninois ?

SLP

Dossi La Princesse : Donc aujourd’hui, je ne sais plus chanter, kabi ? Tout va se savoir un beau jour et sachez qu’aucune personne sur cette terre n’est éternelle, tout finit par finir. Je ne suis dans aucun cercle de prise de décision, je n’appartiens à aucun preneur de décision et je ne suis l’artiste d’aucun d’eux mais sachez simplement que je ne pourrai plus jamais vous tendre la main, ni vous faire la courbette, ni être petite Star de bar chaque weekend. Merci beaucoup et bonne fête de musique à nous tous.
Signé Princesse DOSSI

Z Claudel : Le choix de la fête de la musique est confié à qui ? Les mêmes pour les mêmes et quand tu en parles on te trouve de trop. Ils ont les leurs sur chaque artiste et les misérables aussi n’en disent mot car c’est la faim.

Dossi La Princesse : C’est la morosité et tout porte à croire que la sélection se fait sur la base de copinage afin que les commissions soient importantes.

Z Claudel : Une fête internationale de la musique où la représentation n’est même pas nationale. Nous qui avions fait sortir notre propre argent pour fêter dans notre localité sommes sûrement cons. Même la supposée confédération que nous avons l’a fêté sans un petit message à l’endroit des associations et fédérations qui l’a constitue. C’est simplement regrettable pour un secteur sérieux.

Steve Charlie : Le silence des excellents comme celui des sages est un crimes quand l’ignominie prévaut. Arrêtons de garder silence. Mais parlons avec sagesse.

Dossi La Princesse : Jusqu’à quand si depuis 2016, certains qui n’ont pas la muse mentent au chef de l’État que c’est eux qui connaissent les Stars du pays alors qu’en réalité, c’est pour placer leurs frères et sœurs et leurs copines. Tchikoyyyi showbiz, nous en avons vu avant 2016. Le temps est le maître des choses, tout finira par se savoir.

Steve Charlie : A tous ce que se fachent s’insurgent et dénoncent a tout bout de champ.
Avez vous remarqué que ça ne leur dit rien? Que ça ne leur fait rien…. Changez votre façon de vous facher ou de dénoncer.

Z Claudel : Si vous voulez d’un BÉNIN culturellement distingué , œuvrez pour l’alternance et nous aurons le résultat. Maintenant si l’intérêt continue de vous guider, alors le surplace sera votre partage.

Natural Mystique : Voilà une icône qui est à l’écart des gros scène et ça semble normal quand des personnes qui non pas de message conscient sont valorisé. Ça me fait triste mais ça va changer car nous ferons que ça arrive.

Bref, par messages écrits et par messages audios, les artistes et acteurs culturels ne sont pas allés du dos de la cuillère. Vivement que le Ministre Abimbola mette fin à cette gabegie, cette dilapidation de l’argent du contribuable béninois dans du leurre.

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