Alors que le monde catholique pleure la disparition du pape François, survenue le lundi 21 avril 2025, l’attention se porte sur le testament qu’il a rédigé en 2022. Un texte sobre mais dense, à l’image de celui qui a été le 266e successeur de Pierre. À travers cette ultime confession, le pape livre une vision claire de l’Église qu’il souhaitait voir s’incarner : pauvre, proche des marges, engagée pour la paix et la sauvegarde de la création.
Rédigé trois ans avant sa mort, le testament spirituel de François est une véritable feuille de route pour l’avenir de l’Église. Il y réaffirme les piliers de son pontificat : l’attention aux pauvres, le dialogue interreligieux, la réforme des structures ecclésiales, et la protection de l’environnement.
« L’Église doit toujours marcher avec les petits, les oubliés, les exclus », écrivait-il. Il y appelait aussi à « ne jamais céder à la tentation du pouvoir », avertissant contre une Église refermée sur elle-même, coupée des réalités sociales.
Ce document, désormais public, intéresse autant les croyants que les historiens et les observateurs du Vatican, tant il éclaire les convictions profondes du pape et son désir d’un christianisme humble et vivant.
Obsèques du pape François : une cérémonie à la hauteur de son humilité
Le samedi 26 avril 2025 à 10 heures (heure de Rome), les obsèques du pape François auront lieu sur le parvis de la basilique Saint-Pierre. Fidèle à sa volonté de simplicité, son corps repose depuis ce matin dans la basilique, exposé à la vénération des fidèles venus en nombre lui rendre un dernier hommage.
Après la messe solennelle, son cercueil sera transporté à la basilique Sainte-Marie-Majeure pour y être inhumé, conformément à son souhait. Aucun ornement, aucune inscription ostentatoire. Seulement son nom, gravé en latin : Franciscus.
De nombreux chefs d’État et responsables religieux du monde entier sont attendus à Rome pour ces funérailles. Un moment d’unité mondiale, à l’image du rayonnement spirituel et moral du défunt souverain pontife.
Une page d’histoire se tourne
Le décès de François marque la fin d’une époque. Celle d’un pape réformateur, audacieux, dont les gestes et les paroles ont profondément influencé l’Église et les consciences. Par son testament et par ses choix funéraires, il laisse une empreinte indélébile : celle d’un pasteur au service, jusqu’au bout, des hommes et de Dieu.