L’ancien président sénégalais, Macky Sall, aurait été discrètement invité par les autorités marocaines à quitter le territoire, selon des informations rapportées par Cridem.org et relayées par SeneWeb. Cette éviction surprenante intervient moins d’un an après son accueil en grande pompe à Rabat, marquant un revirement notable dans les relations entre le Maroc et l’ancien dirigeant sénégalais.
Cette décision s’inscrirait dans un contexte où les nouvelles autorités sénégalaises auraient adressé un message sans équivoque à Rabat : en cas de demande d’extradition par la justice sénégalaise, le Maroc devrait s’y conformer, sous peine de tensions diplomatiques. Dakar intensifie en effet ses efforts pour faire la lumière sur des affaires de corruption présumées impliquant Macky Sall. Ces enquêtes découlent d’un rapport accablant de la Cour des comptes, mettant en lumière d’importantes irrégularités financières sous son régime.
Le porte-parole du gouvernement sénégalais, Mahamadou Moustapha Ndiack Sarré, a affirmé que Macky Sall « ne peut échapper à la justice », le qualifiant même de « chef de la bande ». De son côté, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a évoqué des accusations lourdes telles que le détournement de fonds, le blanchiment d’argent et l’enrichissement illicite.
En prenant ses distances avec l’ancien président sénégalais, le Maroc semble vouloir préserver ses relations avec Dakar. Ce choix illustre le pragmatisme diplomatique de Rabat face aux enjeux judiciaires et politiques en Afrique de l’Ouest.
Cette mise à l’écart pourrait-elle signifier que Macky Sall est désormais vulnérable face à la justice sénégalaise ? L’évolution de cette affaire pourrait bien redéfinir les équilibres politiques et diplomatiques dans la région. [Rejoignez notre chaîne WhatsApp https://whatsapp.com/channel/0029VaDoNrNBKfi6YZ0eKy0w pour plus d’informations]
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