Une scène peu ordinaire s’est produite au cimetière de Bargo à Ouagadougou au Burkina Faso. Un homme déclaré mort revient parmi les vivants lors de son enterrement. Selon les faits rapportés par “Nouvelle d’Afrique”, l’homme en question est un boutiquier qui est décédé quelques heures plus tôt et devait être enterré enterré le même jour au cimetière de Bargo à Ouagadougou. C’est ainsi que lors de l’enterrement, suite à un problème de dimension de la tombe, les fossoyeurs ont dû poser le corps à proximité le temps d’ajuster la tombe. C’est à ce moment-là que le cadavre s’est mis à tousser. Paniqués, plusieurs d’entre ceux venus l’enterrer ont fuit. Les sapeurs-pompiers qui se sont dépêchés sur les lieux ont pu constater que le boutiquier n’était pas mort en effet. Ce dernier transporté aussitôt à l’hôpital a pu récupérer après avoir reçu les soins. Il aurait même déjà repris ses activités à la grande surprise de ceux qui pensaient l’avoir vu mourir. Cette situation fait beaucoup réfléchir. Combien de personnes ont été enterrées vivants pour avoir été déclarées morts par un parent ou à l’hôpital alors qu’il fallait juste patienter le temps d’être vraiment convaincu de son décès? Combien se sont réveillés plus tard à la morgue et n’ont pas pu être réintégrés parmi les vivants? Combien se sont réveillés dans leur tombe comme un certain “Mohbad”, récemment? Combien de musulmans enterrés le même jour selon la tradition seraient peut-être encore vivants pendant qu’ils étaient inhumés? Bref les questions sont multiples et cela doit vraiment interpeller nos gouvernants. Le boutiquier de Ouagadougou aurait pu être enterré vivant s’il n’avait pas toussé à temps.
