«Averti que son avion serait détruit», le chef de Wagner serait toujours en vie et se cacherait au Venezuela, selon un politologue russe
Prigojine aurait conclu un accord avant l’accident avec Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de sécurité russe, pour échapper à la mort.
Un analyste politique russe a affirmé que le chef du groupe Wagner, Evgueni Prigojine, n’était finalement pas mort dans un accident d’avion le mois dernier et qu’il se cachait actuellement sur une île des Caraïbes.
Evgueni Prigojine, le chef du groupe Wagner, est vivant et se trouve sur une île du Venezuela, selon le Daily Mail qui se base sur les informations fournies par le politologue russe Valery Solovey. Ce dernier affirme que Prigojine se trouve sur l’île de Margarita, dans la mer des Caraïbes. Pour rappel, le Venezuela est un proche allié de la Russie.
“Il est au Venezuela… Pour autant que je sache, il se trouve sur une île appelée Margarita… Evgueni Prigojine a été averti de son assassinat… que son avion serait détruit”, a-t-il déclaré.
Prigojine disposerait encore de 5 000 mercenaires
Selon lui, Prigojine avait conclu un accord avant l’accident avec Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de sécurité russe, pour échapper à la mort. Il estime que Prigojine pourrait désormais avoir jusqu’à 5 000 mercenaires sous son contrôle et que lorsque Poutine mourra, il pourrait utiliser ces troupes pour lutter pour le pouvoir en Russie.
Le récit de cet analyste politique, considéré dans son pays comme un complotiste, est néanmoins contredit par les informations officielles du gouvernement russe, qui affirment que Prigojine est mort dans un accident d’avion survenu sur le territoire russe en août 2023. Le gouvernement russe a présenté des preuves ADN censées confirmer la mort du chef de guerre.
Des preuves remises en questions par l’agence de renseignement militaire ukrainienne qui a déclaré qu’elle pouvait confirmer la mort du cofondateur de Wagner, Dmitri Outkine, et d’autres mercenaires dans le crash de l’avion Embraer Legacy 600 de la région de Tver, mais a refusé de le faire à propos de Prigojine.
Source : l’Indépendant