Mis aux arrêts par des éléments de la police Républicaine, le PDG / AGETIP monsieur RAYMOND ADÉKAMBI est mis sous boisseau le 24 novembre dernier dans les geôles de Missrété suite à sa présentation au procureur et après avoir passé une semaine pleine dans les locaux de la Brigade Économique et Financière pour la complétude des enquêtes. On lui reproche notamment d’être auteur d’une malversation financière à hauteur de 4 milliards de francs CFA conséquence d’une série de décaissements abusifs et des pratiques financières irrégulières et non conformes aux statuts et textes qui régissent l’Agence.
Il comparait donc ce lundi 11 décembre 2023 pour répondre des mobiles de son interpellation à savoir abus de biens sociaux et blanchiment..
Selon nos recoupements de sources judiciaires il sera écouté ce matin avec son complice KOTIN Régis qu’il a fait nommer directeur général d’une société écran à AGETIP BENIN qu’il a créée de connivence avec sa fille ADÉKAMBI Madel. Il faut noter que le sieur KOTIN Régis avait été aussi arrêté dès les premiers jours de l’ouverture des enquêtes de la police judiciaire et qui croupit déjà avec lui à la prison civile de Missrété depuis le 24 novembre dernier.
L’autre rappel important qu’il faut faire est que Raymond ADÉKAMBI est aussi poursuivi pour abus de confiance par une entreprise dénommée GECO intervenant dans le cadre de l’extension du ministère de l’artisanat et du tourisme d’alors pour avoir soustrait les fonds de cette entreprise que l’Etat beninois a mis à la disposition de Agetip benin et tournant en bourrique ladite entreprise depuis 2018 malgré les relances de cette dernière.
Il faut rappeler pour finir que l’arrestation du PDG Raymond ADEKAMBI intervient à une période où la plus prestigieuse agence des BTP au Bénin traverse une grave crise de succession dont il serait lui même auteur selon des sources concordantes, une crise qui PLONGE tout l’institut dans un Black out total et le personnel dans une détresse car allant jusqu’au retard ou cessation de paiement de salaire aux employés.
Face donc à ce volet social, il faut vite réagir!
