Le gouvernement togolais a annoncé le lundi 27 novembre dernier que les élections législatives et régionales auraient lieu au plus tard la fin du premier trimestre de l’année 2024. Cette annonce faite par le gouvernement n’a pas reçu l’assentiment des partis de l’opposition qui sont montés au créneau. Pour Brigitte Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la coalition de partis de l’opposition ce délai ne semble pas réaliste compte tenu de tout ce qui doit être fait avant la tenue d’élections véritablement transparentes et démocratiques. Elle souligne que des pourparlers avec le gouvernement sont nécessaires pour “faire du Togo un pays véritablement démocratique”. Brigitte Adjamagbo-Johnson prévient que l’opposition pourrait organiser des manifestations si elle n’était pas consultée à l’approche du scrutin. Aussi s’est-elle inquiétée d’un “vide institutionnel” à la suite de l’annonce du gouvernement. « Le pays sera laissé pendant trois mois avec une assemblée qui n’a pas le pouvoir de légiférer au nom des Togolais ou de contrôler les actions du gouvernement », a-t-elle conclu..
Il faut rappeler que Selon la constitution togolaise, les élections législatives doivent être organisées dans les 30 jours suivant la fin de la session de l’Assemblée nationale, c’est-à-dire à la fin du mois de décembre.
G. T
