
Un survivant sur 242 passagers à bord (photo)

Ce jeudi 12 juin 2025 restera gravé dans l’histoire de l’aviation civile indienne comme l’un des jours les plus sombres. Le vol AI171 d’Air India, un Boeing 787-8 Dreamliner en partance pour Londres, s’est écrasé quelques secondes seulement après son décollage de l’aéroport international Sardar Vallabhbhai Patel à Ahmedabad, causant la mort de 241 personnes sur les 242 présentes à bord.
Parmi les passagers, on dénombrait majoritairement des citoyens indiens, mais aussi 53 Britanniques, plusieurs ressortissants portugais et un Canadien. Le choc a été d’autant plus violent que l’avion s’est abattu sur un bâtiment abritant un internat de médecine, provoquant une explosion qui a secoué tout le quartier de Meghani Nagar. Des dizaines de blessés ont été recensés au sol, aggravant le drame humain. La seule lueur d’espoir dans ce cauchemar est la survie miraculeuse d’un homme de 40 ans, Vishwash Kumar Ramesh, qui aurait sauté de l’appareil au moment de l’impact. Il est actuellement hospitalisé dans un état stable.
Vishwash Kumar Ramesh, le seul survivant
Les causes exactes de l’accident ne sont pas encore connues, mais les premiers éléments de l’enquête laissent penser à une défaillance technique. Des images vidéo montrent l’appareil luttant pour prendre de l’altitude, volets encore abaissés, avant une descente rapide et incontrôlée. L’équipage a lancé un appel de détresse peu avant la perte totale de communication. Les boîtes noires récupérées sont désormais entre les mains du Bureau indien d’enquête sur les accidents aériens (AAIB), avec l’assistance des autorités américaines (NTSB et FAA) et britanniques, dans le cadre d’une collaboration internationale.
Ce drame marque le premier accident mortel impliquant un Boeing 787 Dreamliner depuis son entrée en service en 2011, un coup dur pour Boeing déjà sous pression après plusieurs scandales de sécurité récents. Les actions du constructeur ont plongé à la Bourse de New York dans les heures suivant la catastrophe. Les experts s’attendent à des répercussions sur les futures commandes d’avions, notamment de la part de compagnies asiatiques et africaines.
Le gouvernement indien, par la voix du Premier ministre Narendra Modi, a exprimé une “profonde tristesse” et promis que “toute la lumière serait faite sur cette tragédie inacceptable.” Des cellules de crise ont été mises en place, tandis qu’Air India a suspendu temporairement certains vols long-courriers pour procéder à des inspections techniques. Le Tata Group, maison-mère de la compagnie, a annoncé une première enveloppe d’indemnisation de 1 crore de roupies (environ 110 000 euros) par victime, tout en mobilisant une aide psychologique et logistique pour les familles endeuillées.
Au-delà du choc immédiat, ce crash relance le débat sur la sécurité aérienne en Inde, les protocoles de maintenance des avions de ligne et la préparation des équipages face aux situations d’urgence. Le destin du vol AI171, fauché dans les airs à peine 30 secondes après avoir quitté le sol, restera dans les mémoires comme le rappel tragique que la sécurité aérienne demeure un défi permanent, même à l’ère de la technologie de pointe.
Alors que les enquêteurs s’attèlent à reconstituer la chaîne des événements ayant conduit à ce désastre, la nation pleure ses morts, et le monde aéronautique retient son souffle dans l’attente des conclusions officielles.
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