De nouveaux développements ce vendredi
La tempête judiciaire continue de s’abattre sur le président du parti Le Libéral, Richard Boni Ouorou. Interpellé dans la soirée du 15 mai à Cotonou par les forces de l’ordre, il est depuis gardé à vue dans les locaux de la Brigade Économique et Financière (BEF). De sources concordantes, l’on apprend que des perquisitions ont été menées ce vendredi à son domicile ainsi que dans ses bureaux, dans le cadre de l’enquête sur une présumée affaire de corruption autour de l’obtention du récépissé provisoire de son parti.
Selon les informations recueillies, toutes les personnes présentes sur les lieux au moment de l’interpellation ont également été conduites pour audition. Parmi elles, se trouvaient des membres de son entourage politique ainsi que des journalistes. Ces derniers ont été relâchés après audition dans la journée de ce vendredi 16 mai.
Richard Boni Ouorou est soupçonné d’avoir orchestré, avec la complicité de deux hauts cadres du ministère de l’Intérieur, une transaction financière douteuse visant à faciliter la reconnaissance officielle de sa formation politique. Les deux agents en question, dont le Directeur des partis politiques, ont eux aussi été interpellés et suspendus de leurs fonctions.
Alors que l’enquête suit son cours, cette affaire soulève de nombreuses interrogations sur les conditions d’attribution des récépissés aux partis politiques au Bénin. Le parti Le Libéral, au cœur de cette tempête, avait pourtant célébré il y a peu l’obtention de son récépissé provisoire après un congrès à Abomey-Calavi.
L’opinion publique reste suspendue aux conclusions à venir, dans un climat de plus en plus tendu.
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