À Kinshasa, la capitale congolaise, un drame épouvantable s’est produit le mardi 15 avril dernier. Un militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), en poste au camp Lieutenant-Colonel Kokolo, a tué sa compagne, leurs sept enfants et un voisin. Il a ensuite incendié la maison familiale avant de se donner la mort.
Selon les premières informations relayées sur les réseaux sociaux et quelques médias locaux, le militaire aurait récemment découvert, à la suite d’un examen médical, qu’aucun des sept enfants qu’il avait élevés avec amour et responsabilité n’était biologiquement le sien. Une révélation qui aurait été confirmée par la mère des enfants, sous pression. Cette trahison présumée aurait plongé l’homme dans une profonde détresse psychologique.
Le drame s’est déroulé aux premières heures de la matinée. Réveillé avant l’aube, le militaire aurait agi de manière préméditée, armé de son fusil de service. Il aurait ensuite mis le feu à la maison familiale avant de se tirer une balle dans la tête.
Les autorités n’ont pas encore communiqué officiellement sur les motivations exactes du drame. Une enquête a été ouverte afin d’établir les circonstances précises et les responsabilités éventuelles.