Premier sommet de la jeunesse Béninoise : une convention d’accord signée pour un engagement collectif

Plus de 180 délégations issues des 12 départements du Bénin s’unissent

La jeunesse béninoise s’apprête à écrire l’histoire avec la tenue de son tout premier sommet, prévu pour le 29 mars prochain au Palais des Congrès de Cotonou. Ce samedi 15 février 2025, plusieurs Organisations de la Société Civile (OSC) et de jeunesse ont procédé, au cours d’une cérémonie solennelle, à la signature de convention d’accord, marquant ainsi officiellement leur soutien à cet évènement incontournable qui place davantage les jeunes au centre du développement communautaire.

La cérémonie qui s’est déroulée en présence des différents représentants des OSC et organisations de jeunesse engagées, a consacré à la lecture de la Convention d’accord. Étalé sur plusieurs pages, le document qui va servir de boussole pour la première édition du Sommet de la Jeunesse Béninoise et ceux à venir, définit clairement le cadre juridique régissant les relations, les responsabilités ainsi que les engagements des parties prenantes audit Sommet.

Après la lecture de la Convention d’accord faite par le Secrétaire Général à l’organisation du Sommet, Bénilde Akambi, le document a été validé à l’unanimité des OSC et organisations de jeunesse présentes, qui ont ensuite procédé à sa signature.

La première édition du Sommet de la Jeunesse Béninoise est une initiative qui vise à regrouper et à rassembler les jeunes provenant des quatre coins du Bénin autour d’un idéal commun : réfléchir de manière annuelle sur des sujets qui touchent à la jeunesse et, dans le même temps, proposer des solutions qui seront prises en compte dans les aspects liés à son propre épanouissement.
Plus précisément, il s’agira, le 29 mars prochain, de faire des propositions d’actions concrètes dans 24 sous-secteurs d’activités ayant directement lien à la jeunesse. Lesquelles propositions, formulées sous forme de plaidoyer, seront soumises à l’endroit des décideurs politiques, aux fins d’être validées.
A cet effet, des sous-commissions, au sein desquels travaillent plus de 180 organisations de jeunesse issues des douze départements du Bénin, ont été mises en place, en vue de penser à des propositions de solutions concrètes.

Influencer les politiques publiques

Le Sommet de la Jeunesse Béninoise s’inscrit dans un contexte de transformation et de prise de conscience accrue de la jeunesse. Plusieurs éléments ont conduit à la prise d’une telle initiative.
Il s’agit, selon les organisateurs, des dialogues mondiales de la jeunesse que le Bénin a abrité les 4 et 5 avril dernier ; les assises nationales de la jeunesse de la Cédéao ; et la vision 2060 que le Bénin s’apprête à valider dans les prochains mois.

« Ainsi, s’alliant à ces principes, il fallait donc que la jeunesse d’elle-même décide de s’arrimer à cette logique et de penser pour elle-même et de proposer des actions même si le gouvernant le faisait déjà », a fait savoir Serge Sewa, président du Comité d’organisation du Sommet.
Godline Agbidinoukoun, ancienne présidente de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb) et initiatrice du Sommet de la Jeunesse Béninoise a, dans sa prise de parole, insisté sur l’importance pour la jeunesse de s’inscrire dans « une nouvelle dynamique », et « une nouvelle démarche » : celle de la construction et de la proposition de solutions, visant à influencer les politiques publiques.
« Il nous importe d’aller dans les réflexions, d’aller dans le fond de ce qui est aujourd’hui notre situation, de faire un état des lieux et de nous dire : où est-ce que nous nous voyons dans 5, 10, 15, 20 ans etc. », a-t-elle conclu.

Cell/Com GJB