Alors que l’Assemblée Générale Ordinaire (AGO) du Conseil National des Supporters du Bénin (CNS-B) prévue le samedi 8 février 2025 a été avortée pour défaut de quorum, de nouveaux éléments viennent éclairer la situation et confirmer l’existence d’un sabotage orchestré de l’intérieur.
Selon le président du CNS-B, Léopold Houankoun, bien avant la tenue de cette AGO, un délai avait été fixé par le Bureau Exécutif pour permettre aux associations membres de se mettre à jour en réglant leurs cotisations et en désignant leurs délégués pour l’AG. Cependant, il s’avère que le Secrétaire chargé à l’Effectif, n’a toujours pas fourni la liste des associations en règle, malgré le fait qu’il ait bel et bien reçu les noms des délégués de toutes les structures concernées.
À en croire le président, le Trésorier Général Adjoint (TGA) et intérimaire du Trésorier Général, n’a pas non plus transmis la liste définitive des associations à jour de leurs cotisations, et ce malgré les nombreuses relances du président du CNS-B.
Un sabotage assumé ?
Les soupçons de manœuvres internes se confirment avec les récentes déclarations de l’Organisateur Général (OG), qui aurait reconnu selon notre source, avoir activement contribué au boycott de l’AGO. Plus surprenant encore, le Secrétaire chargé à l’Effectif se serait lui aussi présenté comme l’un des instigateurs de cette fronde, affirmant que 40 associations avaient suivi son appel.
Mais une question cruciale demeure : ces 40 associations sont-elles réellement à jour vis-à-vis du CNS-B, leur donnant le droit de participer à une AG ? Selon les règles en vigueur, seules les structures en règle pourront prendre part à la prochaine AGO, prévue pour le samedi suivant.
Des accusations de magouille qui interrogent
Autre révélation troublante : le Secrétaire chargé à l’Effectif, est censé être l’unique responsable de l’attribution des quotas de participation aux activités du CNS-B, qu’elles se tiennent à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. Pourtant, ce dernier crie aujourd’hui à la magouille selon nos sources. Une position qui interroge : comment pourrait-il dénoncer un système qu’il contrôle lui-même ? Ne serait-ce pas une tentative de diversion pour masquer d’autres irrégularités ?
Léopold Houankoun reste ferme face aux manœuvres internes
Face à cette situation explosive, le président Léopold Houankoun reste droit dans ses bottes et refuse de céder à l’intimidation. Il maintient son engagement à assainir la gestion du CNS-B et à garantir la transparence dans le fonctionnement de l’organisation.
Tous les regards sont désormais tournés vers l’AGO du samedi 22 février prochain, qui s’annonce décisive pour l’avenir du CNS-B. Parviendra-t-on enfin à rétablir l’ordre et la discipline au sein de la maison des supporters béninois ? L’opinion publique attend avec impatience que toute la lumière soit faite sur ces événements.