Le Fa et le spectre du 3ème mandat : Coffi Aza, le prêtre qui confond la constitution à l’art divinatoire

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(L’illusion d’un adepte partisan)

Ça y est !
Les simulations des plans s’affrontent et s’interposent dans tous les laboratoires.
Ils veulent embrouiller la République.
Les nouveaux Cicéron de la Rupture sont en mission pour conduire Patrice Talon dans les profondeurs de l’obscurantisme.
La logique d’une science respectée, que chacun interprète selon son savoir et sa compréhension, semble ranger, à l’instar de certains fous du roi, le jeune homme politique fidèle du Fa dans une errance intellectuelle.
Ennemis des valeurs républicaines, ils sont nombreux à tenter de vendre, en ce début d’année, l’illusion et l’immoralité à celui qui a été élu au nom de la loi fondamentale du Bénin, Président de la République.
Aussi stupide que cela puisse paraître, voilà un autre prêtre qui oublie que les Béninois l’ont vu adhérer à l’un des partis de la mouvance, Moele Bénin, qui soutient Patrice Talon.
Bien malin, le nouveau Cicéron veut tenir loin de leurs ambitions légitimes tous les lieutenants de la Rupture qui osent lorgner du côté du fauteuil de la Marina. Il veut, du coup, par sa sortie médiatique, réinventer un autre Bénin sous Patrice Talon.
Les réactions sur l’interprétation de l’homme qui a adhéré le 09 mai 2022 à l’une des chapelles politiques du pouvoir de la Rupture montrent l’irréalisme de l’analyse, voire la petitesse de l’esprit qui l’incarne, selon certains initiés qui apportent déjà la contradiction au prêtre, qui, à suffisance, pense que sa science dit ce qui peut être, en oubliant bien sûr que l’homme qu’il est, peut se tromper de lecture dans une interprétation transposée dans le milieu politique.
Le premier objectif inavoué est vraisemblablement celui de jouer sur la psychologie des Béninois.
Il faut éloigner les adversaires et autres courtisans du chef de toute pensée visant une alternative au sommet du pouvoir démocratique, l’essence même de la constitution du Bénin.

Réinventer un autre Bénin au nom du Fa, telle est la nouvelle mission de l’homme dans un pays laïc où pourtant la constitution tient debout.
Faudrait-il rappeler que partout dans le monde, les 365 jours d’une année sont toujours jalonnés de moments de bonheur et de malheur. Quel que soient les signes ou les prières des prêtres, des rois ou de toute autre tête couronnée, seule la providence divine impose ses mystères à l’humanité. Aucun humain ni esprit parallèle ne peut prétendre détenir la science infuse qui régente la destinée d’une nation.
Même les tarés le savent. Point n’est besoin d’être magiciens ou surdoués pour y arriver.
Plus que sacrée dans le cœur des Béninois, aucune profanation de la constitution par des interprétations de quelques quidams ne saura divertir le peuple souverain.
Il faut savoir chanter, car il arrivera un moment où le chanteur va danser.
C’est aussi ça la loi de la nature, même si l’on est prêtre du Fa.

Malick Chabi Yiro. ✍🏻


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