(Basile Ahossi fidèle à son parti malgré sa lettre de soutien à Wadagni)
Ces dernières heures, une correspondance du député Léon Basile Ahossi, adressée au ministre de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, a suscité de nombreuses interrogations sur son positionnement politique. Dans cette lettre datée du 2 septembre 2025, le parlementaire exprimait son admiration pour le parcours académique et professionnel du candidat de la mouvance présidentielle et le félicitait pour sa désignation comme porte-étendard des partis soutenant le gouvernement.
Certains ont interprété ce courrier comme un signe de ralliement ou une rupture avec son camp politique. Mais les faits démontrent le contraire.
Dans sa correspondance, Léon Basile Ahossi souligne son « enthousiasme » et sa « satisfaction » face à la candidature de Romuald Wadagni, mettant en avant son sérieux, son éthique et sa capacité d’écoute. Ces propos, bien que chaleureux, relèvent davantage d’un témoignage d’estime personnelle que d’un alignement politique.
Les 28 députés de l’opposition unis derrière Boni Yayi
Comme nous l’avons annoncé précédemment, les 28 députés de l’opposition (LD), dont Basile Ahossi, se sont rendus au siège de la CENA pour retirer les formulaires de parrainage pour la présidentielle de 2026. Après cette étape, ils ont remis ensemble leurs fiches de parrainage au président du parti Les Démocrates, Boni Yayi, confirmant ainsi leur cohésion et leur engagement au sein de l’opposition.
Le secrétaire national du parti, Guy Mitokpè, a tenu à clarifier la situation :
« Les 28 Députés viennent de remettre leur parrainage au Président du Parti ainsi que l’honorable Léon Ahossi », a-t-il déclaré, dissipant toute ambiguïté sur le positionnement des députés.
Cette mise au point rappelle que Léon Basile Ahossi reste pleinement engagé au sein de l’opposition et solidaire de la démarche collective de ses collègues. Sa lettre à Romuald Wadagni ne constitue donc pas une défection, mais une reconnaissance individuelle à l’endroit d’un adversaire politique qu’il respecte.
À l’approche de la présidentielle de 2026, où les tensions et les calculs politiques s’intensifient, cette clarification est essentielle pour éviter les amalgames et maintenir la lisibilité du jeu politique.
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