Affaire Paulin Akponna : un journaliste arrêté suite à une plainte de Rachidi Gbadamassi
Dans le cadre de l’affaire impliquant le Ministre-Conseiller Paulin Akponna, le journaliste Cosme Hounsa, promoteur du journal La Boussole, a été interpellé à Parakou hier mardi 15 juillet 2025 avant d’être transféré à la Cotonou ce mercredi pour été présenté à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). Cette procédure fait suite à une plainte déposée par le Ministre-Conseiller Rachidi Gbadamassi.
Selon les informations recueillies par notre rédaction auprès de Barnabas OROU KOUMAN, président de l’Union nationale des médias en ligne (UNAMEL) et Directeur général du média Daabaaru, qui a échangé directement avec le plaignant, l’ancien député Rachidi Gbadamassi reproche au journal La Boussole d’avoir publié des contenus insinuant qu’il serait à l’origine des propos tenus par Paulin Akponna. Des propos qui serait à l’encontre de Samou Séidou Adambi, ancien ministre de l’Eau, de l’Énergie et des Mines. Des propos qui seraient à l’encontre de Samou Séidou Adambi, ancien ministre de l’Eau, de l’Énergie et des Mines.
Contacté, Rachidi Gbadamassi a exprimé son profond malaise face à ce qu’il considère comme une tentative de le mettre en conflit avec son « jeune frère » Adambi, également originaire de Parakou. « Je me sens mal dans mon être. Il [Cosme Hounsa] a sali ma réputation et mon honneur », a-t-il confié à son interlocuteur. Il affirme par ailleurs n’avoir jamais eu de différend avec Adambi et assure qu’il n’aurait jamais besoin d’un intermédiaire pour régler un désaccord personnel.
Fait notable, Rachidi Gbadamassi a souligné qu’en plus de trente ans de carrière politique, c’est la toute première fois qu’il engage une procédure judiciaire contre un journaliste. Figure politique bien connue dans le septentrion, il a souvent été perçu comme un interlocuteur accessible pour les professionnels des médias.
Malgré la procédure en cours, le plaignant laisse entrevoir une possible désescalade. À en croire les propos rapportés par le confrère, il envisagerait sérieusement de retirer sa plainte dans un esprit d’apaisement.
Pour l’heure, le journaliste Cosme Hounsa reste en détention dans l’attente de l’évolution du dossier devant la CRIET.
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