
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a rendu son verdict, le jeudi 19 juin 2025, dans une affaire de harcèlement par voie électronique. À l’issue des débats, la juridiction spéciale a reconnu une femme coupable de « harcèlement par le biais d’une communication électronique ». Elle a été condamnée à une peine de deux (02) mois de prison avec sursis, rapporte DB Médias.

La prévenue, qui comparaissait libre car non placée sous mandat de dépôt, a également écopé d’une amende ferme d’un million de francs CFA. Elle devra en outre verser la somme de deux millions de francs CFA à la victime, à titre de dommages et intérêts.
Qu’est-ce que le harcèlement numérique ?
Le harcèlement numérique, encore appelé cyberharcèlement, désigne toute forme de comportement agressif, malveillant ou répété visant une personne à travers des moyens de communication électroniques. Cela peut inclure l’envoi de messages insultants ou menaçants, la diffusion non consentie de contenus intimes, les propos diffamatoires, ou encore la surveillance intrusive via les réseaux sociaux ou les messageries.
Ce type de harcèlement peut causer des dommages psychologiques graves aux victimes, affectant leur vie privée, leur réputation et leur santé mentale. Il est puni par la législation béninoise, en vertu des textes régissant les communications électroniques et la protection des personnes en ligne.
Avec cette décision, la Criet réaffirme la volonté de l’État béninois de lutter contre toutes les formes de violence numérique, dans un contexte où les usages technologiques connaissent une expansion rapide.
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