
La Cour suprême du Mali a demandé aux partis politiques dissous de fournir, d’ici la fin du mois de juin 2025, des éléments justifiant l’utilisation des subventions étatiques qu’ils ont perçues. Cette décision s’inscrit dans un processus de reddition de comptes relatif aux fonds publics alloués au fonctionnement des formations politiques avant leur dissolution.

Depuis le 10 mai 2025, les partis politiques sont suspendus par décret de la junte au pouvoir, une mesure qui a suscité diverses réactions à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Toutefois, les subventions attribuées au titre des années antérieures, en application des textes en vigueur, demeurent soumises à des exigences de transparence budgétaire.
Selon plusieurs observateurs, la décision de la Cour s’appuie sur le principe de bonne gouvernance et sur les textes réglementant l’utilisation des ressources publiques. Des partis concernés affirment, pour leur part, avoir engagé les démarches administratives pour satisfaire cette exigence dans les délais impartis.
Michée Tchezounme