
Un homme s’est retrouvé devant les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) le jeudi 5 juin dernier, dans une affaire qui frôle le sordide. Il est accusé d’avoir tenté d’acheter des restes humains (cheveux, ongles, morceaux de chair et même l’eau de bain d’un cadavre ) auprès d’un agent de la morgue du Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU) de Cotonou.

Son objectif : réussir à tout prix. Selon lui, ce “kit mortuaire” était censé lui porter chance. Revenu au pays après une période difficile à l’étranger, il affirme avoir consulté un “guide spirituel” qui lui aurait recommandé ces éléments pour un rituel de prospérité. Ni une ni deux, il se serait tourné vers un agent de la morgue pour se fournir, comme s’il faisait ses courses au marché Dantokpa.
Mais à la barre jeudi dernier, il change de version, niant les faits. Malheureusement pour lui, le procès-verbal raconte une autre histoire. Il y est clairement mentionné que le prévenu croit que certains commerçants et chefs d’entreprise utilisent de telles pratiques pour booster leur réussite. De quoi jeter un petit froid sur les success stories locales…
Le juge, peut-être encore sous l’effet de la surprise, a préféré renvoyer l’affaire au 10 juillet 2025, afin de la joindre à un autre dossier impliquant plusieurs agents de la morgue du CNHU. Quant au morguier concerné dans cette affaire, il était absent à l’audience. Motif inconnu… peut-être en train de “faire le tri” dans sa réserve peu orthodoxe.
Une affaire qui fait froid dans le dos, mais qui montre jusqu’où certains sont prêts à aller pour forcer le destin… même s’il faut le chercher dans les tréfonds d’une morgue.
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