Cinq coups de marteau, le PSG détruit l’Inter et marque l’histoire
Éliminer Barcelone pour finir pulvérisé en finale, cela ne relève pas seulement du paradoxe… mais d’une véritable trahison du haut niveau.
Ce devait être une finale de rêve, une apothéose du football européen. Ce fut une exécution publique. Le Paris Saint-Germain a infligé à l’Inter Milan une déroute historique (5-0) en finale de la Ligue des Champions, dans un match à sens unique qui a tourné à la démonstration.
Une victoire éclatante pour Paris, une humiliation retentissante pour l’Inter et surtout, un épisode qui pose de sérieuses questions sur la crédibilité de cette édition 2025.
Dès le coup d’envoi, les intentions étaient claires. Le PSG, emmené par un trio offensif déchaîné (Dembélé, Kvaratskhelia, Mbappé), a pris le contrôle du ballon et du terrain. L’Inter, méconnaissable, a plié sans combattre. Dès la 15e minute, Achraf Hakimi ouvrait le score d’une frappe croisée. À la 20e, Désiré Doué doublait la mise, concluant une action d’école. L’Inter n’aura jamais relevé la tête. En seconde période, Doué signait un doublé, suivi d’un but de Kvaratskhelia (74e), puis Dembélé (89e) pour clore le cauchemar.
L’Inter Milan : de bourreau du Barça à bouffon de la finale
Le paradoxe est saisissant. L’Inter Milan avait impressionné en éliminant le FC Barcelone en demi-finale. Solide, stratégique, audacieux. Mais face au PSG, ce même Inter s’est liquéfié.
Une défense fébrile, un milieu invisible, une attaque muette. Le club italien a livré l’une des pires prestations de l’histoire des finales de Ligue des Champions. Il n’y avait ni plan, ni orgueil, ni révolte.
Ce naufrage jette une ombre sur le mérite même de leur parcours. Comment une équipe aussi inoffensive a-t-elle pu atteindre la finale ? Beaucoup y verront un accident de parcours ou un cruel déséquilibre du tirage.
Paris entre dans l’histoire, avec fracas
C’est une soirée légendaire pour le PSG, qui remporte sa première Ligue des Champions après tant d’années de frustration. Luis Enrique, souvent critiqué, a su bâtir un collectif soudé, explosif et discipliné.
Ce sacre à Munich, dans un stade mythique, restera comme l’une des finales les plus déséquilibrées de l’ère moderne. Paris a conquis l’Europe, mais avec un goût amer pour les passionnés de suspense et de combat tactique.
Une finale qui ternit l’image de la compétition ?
Car au-delà du triomphe parisien, ce match soulève une question : Une telle humiliation a-t-elle sa place en finale d’une Ligue censée rassembler l’élite du football européen ?
Le spectacle attendu n’a pas eu lieu. L’Inter n’a offert aucune résistance, aucune alternative, aucune fierté. Ce n’est pas seulement une défaite. C’est une honte sportive. Une gifle pour les supporters, une tâche pour le prestige du tournoi.
Cette finale, par son ampleur et son déséquilibre, restera dans les mémoires comme la victoire éclatante d’un PSG enfin roi d’Europe, mais aussi comme la chute indigne d’un Inter Milan incapable de défendre son blason.
Éliminer Barcelone pour finir pulvérisé en finale, cela ne relève pas seulement du paradoxe… mais d’une véritable trahison du haut niveau.
Abbas TITILOLA