Marathon sexuel : une influenceuse couche avec 583 hommes en 6 heures et finit à l’hôpital

Annie Knight âgée de 28 ans environ, créatrice de contenu australienne active sur la plateforme OnlyFans, a récemment fait parler d’elle à travers le monde après avoir participé à un événement sexuel d’une ampleur sans précédent. Le dimanche 18 mai 2025, elle s’est engagée dans un défi extrême : avoir des relations intimes avec 583 hommes en l’espace de six heures. Un “record” qui suscite autant de fascination que d’indignation et qui s’est soldé par une hospitalisation quelques jours plus tard.

Annie Knight

Connue pour son franc-parler et ses contenus sans tabou, Annie Knight a bâti sa notoriété sur des prises de position audacieuses en matière de liberté sexuelle. C’est dans cette logique qu’elle a annoncé vouloir “pousser les limites” en réalisant une performance sexuelle avec des centaines de partenaires en un temps record.

L’événement, initialement prévu pour réunir 200 participants, a rapidement attiré bien plus de monde. Au total, ce sont 583 hommes qui se sont succédé durant une séance de six heures chronométrées, soit environ un homme toutes les 37 secondes. Le défi s’est tenu dans un lieu privé et encadré, selon les organisateurs, par des mesures de sécurité sanitaire, bien que cette affirmation soit aujourd’hui mise en doute.

Une hospitalisation révélatrice

Quelques jours après cet exploit, Annie Knight a été hospitalisée en urgence. En cause : de violents saignements et des douleurs pelviennes aigües. Diagnostiquée depuis plusieurs années d’endométriose, une maladie gynécologique chronique provoquant des douleurs parfois invalidantes, la jeune femme a vu ses symptômes s’aggraver après l’événement.

“Je pensais pouvoir le gérer, mais j’ai sous-estimé l’impact que cela aurait sur mon corps”, a-t-elle confié dans une interview publiée par The Sun. “Ce n’était pas seulement physique. C’était aussi émotionnellement épuisant.”

L’endométriose, qui touche une femme sur dix dans le monde, peut être fortement aggravée par le stress, la fatigue, et les activités sexuelles répétées. Les médecins ayant pris en charge Annie Knight ont déclaré qu’elle avait été admise dans un état d’épuisement avancé, nécessitant des soins immédiats.

Entre performance et polémique

Cette performance, qui semble inspirée d’un précédent événement similaire organisé en 2004 par la célèbre actrice pornographique Lisa Sparks, suscite une avalanche de réactions sur les réseaux sociaux. Si certains la perçoivent comme un acte d’empowerment sexuel ou de liberté du corps, d’autres dénoncent une banalisation de l’hypersexualisation et une quête de notoriété dangereuse.

Plusieurs organisations féministes ont exprimé leur malaise, estimant que ce type d’événement, même consenti, alimente une vision objectivante du corps féminin et détourne l’attention des véritables combats pour les droits des femmes.

Un appel au débat sur les limites

L’affaire relance une fois encore le débat sur les limites de la liberté sexuelle à l’ère des réseaux sociaux et du contenu monétisé. Doit-on tout permettre au nom de la liberté de création ou y a-t-il des lignes rouges à ne pas franchir pour la santé physique et mentale des individus, même avec leur consentement ?

Annie Knight, malgré les critiques, affirme ne rien regretter. “J’ai voulu prouver que les femmes peuvent être aussi libres sexuellement que les hommes. Ce n’était peut-être pas le meilleur moyen, mais c’est un choix que j’assume.”

Elle annonce toutefois vouloir faire une pause dans sa carrière de créatrice de contenu pour se concentrer sur sa santé.

A.A.T

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