La crise s’intensifie autour du parti politique Le Libéral. Ce mercredi en début de soirée, aux alentours de 19 heures, Richard Boni Ouorou, principal responsable de cette formation politique nouvellement reconnue, aurait été interpellé à Cotonou par les forces de sécurité, rapporte “Le Pharaon”. Plusieurs proches collaborateurs auraient également été arrêtés dans la même opération.
Selon des informations recoupées auprès de la Brigade économique et financière (BEF) par notre source, ces interpellations seraient liées à une enquête en cours sur des soupçons de corruption ayant entaché le processus d’obtention du récépissé provisoire du parti. Des transactions financières suspectes auraient été effectuées entre des membres du parti et deux cadres influents du ministère de l’Intérieur.
Quelques heures plus tôt, le ministère de l’Intérieur avait publié un communiqué révélant que deux de ses agents dont un cadre de la Direction des partis politiques avaient été suspendus de leurs fonctions et placés en garde à vue, dans le cadre de cette affaire qualifiée de « grave » par les autorités.
Le parti Le Libéral, qui avait tenu son congrès constitutif le 5 avril dernier à Abomey-Calavi, se retrouve désormais plongé dans une tourmente judiciaire majeure. Les regards sont tournés vers la suite de l’enquête, qui pourrait dévoiler d’autres ramifications dans ce dossier déjà explosif.
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