Journée mondiale de la liberté de la presse 2025 : la HAAC mobilise les professionnels des médias autour de la santé et de la solidarité
À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse célébrée ce samedi 3 mai 2025, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), à travers son président Édouard Loko, a convié les professionnels des médias à une série d’activités organisées au siège de l’institution, situé au carrefour Bio-Guerra. Au programme : échanges, allocutions et surtout la “marche du cœur”, une initiative symbolique et solidaire.
Démarrée à 7 heures du matin, la marche a rassemblé de nombreux journalistes et acteurs du secteur. Elle vise, selon la HAAC, à encourager un engagement collectif en faveur de la santé, de la cohésion et de la professionnalisation du secteur de la presse au Bénin.
Armand Hounssou, conseiller à la HAAC, a expliqué : « Pour relever les défis actuels, notamment celui de la régularisation de la proximité de la presse, il faut des professionnels en bonne santé, des maisons de presse en bonne santé et des cadres de la HAAC en bonne santé. Cette marche est un acte de solidarité et un appel à la synergie entre tous les acteurs. »
Son collègue Bazil Tchibozo a quant à lui rappelé l’esprit de rassemblement de l’événement : « Cette célébration est une occasion pour réunir tous les confrères des médias dans leur maison commune qu’est la HAAC. » Il a également précisé que la marche était conçue pour faire « bouger les corps, éteindre micros et caméras l’espace d’un moment, et inviter chacun à prendre soin de sa santé ».
Des participants ont salué l’initiative, mettant en avant son importance pour le vivre-ensemble dans le secteur. Pour le journaliste Michel Ahonon, cette célébration est également une marche symbolique « pour la professionnalisation de la presse et pour une liberté effective des journalistes dans l’exercice de leur mission ».
En soirée, d’autres temps forts sont prévus : les allocutions du représentant des faîtières, du président de la HAAC, ainsi que la présentation du nouveau site internet de l’institution.
Aristide HAZOUMÈ
