
La lutte contre la désinformation et la diffamation sur les réseaux sociaux franchit un nouveau cap au Bénin. Le Centre national d’investigations numériques (Cnin) met en garde les utilisateurs d’applications de messagerie, notamment les administrateurs de groupes WhatsApp, contre les risques juridiques qu’ils encourent en cas de diffusion de fausses informations.

Selon l’article 550 du Code du numérique en vigueur, toute personne reconnue coupable de propagation de fausses nouvelles portant atteinte à la réputation d’autrui s’expose à une peine pouvant aller jusqu’à six mois d’emprisonnement et une amende d’un million de francs CFA. Cette disposition s’applique aussi bien à l’auteur des propos qu’aux responsables de leur diffusion, y compris ceux qui administrent les canaux de communication.
Dans un message relayé sur ses plateformes officielles, le CNIN rappelle que le rôle d’administrateur ne saurait être un bouclier contre la loi. « Attention ! Si vous êtes administrateurs d’un groupe WhatsApp et que vous laissez propager des informations mensongères ou diffamatoires sur votre forum, vous pourriez être tenu responsable », prévient l’institution.
Face à la montée des discours haineux et des rumeurs en ligne, les autorités encouragent les citoyens à faire preuve de vigilance et de responsabilité dans leurs interactions numériques. L’objectif : instaurer un climat de confiance dans l’espace digital et protéger les droits des personnes face aux dérives de l’information instantanée.