Poursuivi dans deux procédures distinctes devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), l’ancien directeur général de l’AGETIP-Bénin, Raymond Adékambi, a été fixé sur son sort ce lundi 14 avril 2025. La juridiction spéciale l’a reconnu coupable dans les deux dossiers et lui a infligé de lourdes peines, rapporte Banouto.
Dans la première affaire, initialement ouverte pour « abus de biens sociaux » et « blanchiment de capitaux », la Cour a requalifié les faits en « abus de confiance » et « blanchiment de capitaux ». Conséquence : Raymond Adékambi écope de 5 ans de prison ferme, d’une amende de 4 milliards de francs CFA, et doit verser 2 milliards de francs CFA à l’État béninois au titre de dommages et intérêts. En outre, la Cour a ordonné la confiscation de plusieurs biens lui appartenant, dont un immeuble R+1 à PK10, un hôtel à Fidjrossè, ainsi que plusieurs parcelles.
Son co-prévenu dans cette même affaire n’est pas épargné. Reconnu coupable de recel et de blanchiment de capitaux, il est condamné à 15 mois de prison, à une amende de 60 millions de francs CFA, et à la confiscation de son véhicule.
Dans la seconde procédure, qui portait à l’origine uniquement sur des faits d’« abus de confiance », la Cour a également retenu la charge de « blanchiment de capitaux » contre M. Adékambi. Pour cette seconde infraction, il est condamné à 36 mois de prison ferme, assortis d’un mandat de dépôt. Il devra également verser 188 millions de francs CFA d’amende et indemniser la partie civile, Mahmoud Koudeih, à hauteur de 62 millions de francs CFA.
Enfin, la Cour a ordonné la confiscation de six parcelles situées à Kétou, appartenant à l’ex-PDG.
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