Bénin : lancement d’une campagne de vaccination contre la fièvre aphteuse et la dermatose nodulaire contagieuse
Le gouvernement béninois renforce la protection du cheptel national. Le jeudi 27 mars 2025, le ministre de l’Élevage, Gaston Cossi Dossouhoui, a officiellement lancé la première édition de la campagne de vaccination contre la fièvre aphteuse et la dermatose nodulaire contagieuse bovine. L’événement s’est tenu dans une ferme à Tchetti, commune de Savalou, au cœur du département des Collines.
Face aux ravages causés par ces deux maladies, cette initiative constitue une avancée majeure pour la filière bovine. Inscrite dans le cadre du Projet de Sédentarisation des Troupeaux de Ruminants (ProSeR), la campagne bénéficie du soutien du gouvernement béninois et de partenaires tels que la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD).
Au total, 26 620 bovins seront immunisés contre la fièvre aphteuse et 222 500 contre la dermatose nodulaire contagieuse. Le coût du vaccin contre la fièvre aphteuse, initialement fixé à 2 600 FCFA, est subventionné par l’État et cédé aux éleveurs à 1 400 FCFA. Celui contre la dermatose nodulaire contagieuse est accessible au prix symbolique de 100 FCFA.
Un engagement collectif pour la réussite de la campagne
Lors du lancement, Abdoulaye Bombouya, représentant des éleveurs, a exprimé sa gratitude envers le gouvernement et les partenaires impliqués. Il a également pris l’engagement de mobiliser les éleveurs à travers tout le pays afin d’assurer une couverture vaccinale optimale.
De son côté, Sandra Amichia, représentante résidente de la BOAD au Bénin, a réaffirmé l’engagement de son institution à soutenir cette initiative jusqu’à son aboutissement. Elle a également salué la collaboration avec l’Association Nationale des Organisations Professionnelles d’Éleveurs de Ruminants du Bénin (ANOPER), qui joue un rôle clé dans la mise en œuvre du projet.
Grâce à cette campagne, les autorités béninoises entendent garantir un élevage plus sain, une meilleure production de viande et une autonomie accrue des éleveurs. Un pas significatif vers la sécurisation du cheptel national et le renforcement de la souveraineté alimentaire du pays. [Cliquez-ici pour plus d’informations]
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