Ce que vous ne saviez peut-être pas : voici l’histoire de l’homme le plus avare au monde
L’homme le plus riche… mais aussi le plus radin !
Jean Paul Getty, plus connu sous le nom de J. Paul Getty, est né le 15 décembre 1892 à Minneapolis, dans le Minnesota (États-Unis). Son père, George Getty, était un avocat devenu investisseur dans le pétrole, un secteur alors en plein essor. Visionnaire, il investit une partie de sa fortune dans des terrains pétroliers en Oklahoma, ce qui permit à la famille Getty de bâtir un premier empire.
Dès son plus jeune âge, J. Paul Getty baigne donc dans les affaires. Il étudie à l’Université de Californie à Berkeley, puis décroche un diplôme en économie et en sciences politiques à l’Université d’Oxford. Malgré l’immense fortune de son père, Getty veut prouver qu’il est capable de faire sa propre richesse.
Dès 1914, à l’âge de 22 ans, il commence à investir dans le pétrole avec un prêt de son père. Il achète sa première concession pétrolière en Oklahoma et, grâce à une gestion agressive et une vision stratégique, il multiplie rapidement ses profits. En 1916, à seulement 24 ans, il est déjà millionnaire.
Mais son ambition ne s’arrête pas là.
L’empire Getty : un génie des affaires impitoyable
J. Paul Getty ne se contente pas d’exploiter quelques puits de pétrole. Il voit plus grand et adopte une stratégie agressive d’expansion. Il rachète plusieurs compagnies pétrolières, négocie des contrats avantageux et investit massivement dans des champs pétroliers aux États-Unis et au Moyen-Orient.
En 1942, il fonde la Getty Oil Company, qui devient rapidement l’un des plus grands groupes pétroliers du monde. Son coup de maître survient en 1949, lorsqu’il conclut un accord historique avec l’Arabie saoudite pour exploiter les champs pétroliers du pays. Cet accord fait exploser sa fortune.
En 1957, le magazine Fortune le désigne homme le plus riche d’Amérique. En 1966, le Guinness des Records le classe homme privé le plus riche du monde, avec une fortune estimée à 1,2 milliard de dollars (soit environ 7,2 milliards aujourd’hui).
Un milliardaire obsédé par l’argent
Malgré sa fortune colossale, J. Paul Getty est connu pour son extrême avarice. Ses comportements frôlent parfois le ridicule :
- Un téléphone public dans son manoir : Pour éviter de payer les appels de ses invités, il installe un téléphone à pièces dans son propre manoir de Sutton Place, en Angleterre.
- Il contrôle ses factures d’électricité : Obsédé par les économies, il éteint lui-même les lumières de son manoir et exige de ses employés une réduction maximale des coûts énergétiques.
- Il apporte un sac aux réceptions : Lors des soirées mondaines, il remplit un sac de nourriture pour éviter de devoir acheter son propre dîner.
- Il refuse d’aider ses proches financièrement : Il est l’un des seuls milliardaires à ne pas aider sa famille, ce qui causera de nombreuses tensions.
Mais c’est en 1973 qu’il choque le monde entier avec une décision impensable…
Le kidnapping de son petit-fils : une rançon trop chère à payer
En juillet 1973, son petit-fils, John Paul Getty III, 16 ans, est enlevé par la mafia italienne à Rome. Les ravisseurs exigent une rançon de 17 millions de dollars.
Lorsqu’on lui demande de payer, Getty refuse catégoriquement et répond froidement :
“J’ai encore 14 autres petits-enfants… la perte d’un seul ne signifie rien.”
Les ravisseurs, pensant qu’il plaisante, baissent la rançon à 7 millions de dollars. Getty ne change pas d’avis et soupçonne même un coup monté de son petit-fils pour lui soutirer de l’argent.
Après cinq mois de détention, la mafia italienne perd patience et envoie une oreille coupée du jeune homme à un journal italien, accompagnée d’un message : si la rançon n’est pas payée, il mourra.
Sous la pression des médias et de sa famille, Getty accepte enfin de payer… mais avec des conditions strictes :
Il négocie la rançon à 3 millions de dollars.
Il paie 2,2 millions, soit le montant maximal qu’il peut déduire de ses impôts.
Il prête les 800 000 dollars restants à son fils avec un taux d’intérêt de 4 % !
Le jeune Getty est libéré, mais restera profondément marqué par cette expérience. Son grand-père ne lui exprimera jamais de regret ni d’affection après cet épisode.
Une mort solitaire, un héritage monumental
J. Paul Getty meurt le 6 juin 1976, à 83 ans, dans son manoir de Sutton Place. Il laisse derrière lui une fortune estimée à 6 milliards de dollars (environ 21 milliards aujourd’hui).
Son héritage est divisé entre ses fils, mais l’essentiel de son argent ne va pas à sa famille. En 1953, il avait créé la J. Paul Getty Trust, aujourd’hui l’institution artistique la plus riche au monde, qui reçoit 661 millions de dollars après sa mort.
Ce fonds finance :
- Le Getty Museum, qui abrite des œuvres d’art inestimables.
- Le Getty Center et la Getty Villa, qui conservent des collections d’antiquités et d’art.
- Le Getty Research Institute et le Getty Conservation Institute, qui préservent le patrimoine artistique mondial.
Getty : génie des affaires ou radin sans cœur ?
J. Paul Getty a marqué l’histoire non seulement par sa fortune colossale, mais aussi par son extrême avarice. Il a bâti un empire pétrolier gigantesque, mais n’a jamais voulu partager sa richesse, même avec ses proches.
Certains le voient comme un visionnaire impitoyable, un homme d’affaires redoutable qui a su transformer chaque dollar en une fortune exponentielle. D’autres le considèrent comme un radin pathologique, incapable d’humanité, même envers son propre petit-fils.
Son héritage continue de susciter admiration et controverse. Et vous, que pensez-vous de cet homme ? Un modèle de réussite ou un symbole d’égoïsme absolu ? [Rejoignez notre page Facebook https://www.facebook.com/profile.php?id=61567654973486 ou notre chaîne WhatsApp https://whatsapp.com/channel/0029VaDoNrNBKfi6YZ0eKy0w pour plus ne plus rater votre rubrique]
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A A T
