Confidence : « on me demande de choisir entre ma mère et ma fille à la tontine, comment sortir de ça ? »

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Bonsoir, je suis perdu.
Je m’appelle Lionel, j’ai 38 ans et je vis à Douala, au Cameroun.

Je n’aurais jamais cru qu’une simple cotisation allait me mettre dans un piège pareil.

Tout a commencé il y a deux ans. Je travaillais comme tout le monde, mais l’argent ne suffisait jamais.

Un ami m’a parlé d’un groupe de cotisation privé, un « jangui » spécial, où les contributions étaient élevées, mais les gains énormes.
« Ici, on ne joue pas. On parle de millions. Si tu veux avancer dans la vie, il faut oser. »
J’étais naïf. 😓

Je suis allé à une de leurs réunions, dans un grand immeuble en plein centre-ville. Tout était luxueux.

Les hommes qui y participaient étaient riches, puissants. Des directeurs, des entrepreneurs, des hommes d’affaires respectés.
On m’a expliqué le principe : chaque membre cotise une somme fixe, et à tour de rôle, quelqu’un prend la cagnotte.
J’ai commencé petit : 200 000 francs par mois. Puis 500 000.

Après un an, on m’a proposé un « coup ».
Un coup où je mettais 5 millions et je récupérais 40 millions en quelques semaines.
Je n’ai pas réfléchi.
J’ai donné l’argent, et quelques jours plus tard, on m’a remis une enveloppe remplie de billets.
40 MILLIONS DE FRANCS CFA.

C’était réel. J’étais riche.
J’ai changé de voiture, pris un bel appartement, inscrit ma fille dans une école privée. Tout allait bien… jusqu’à ce qu’ils me rappellent.
« Tu dois venir à la réunion. On a quelque chose à te dire. »
Je suis arrivé, sûr de moi.

Mais cette fois, l’ambiance était différente.
Les visages étaient sérieux.
Un des anciens m’a regardé et m’a dit :
« Lionel, tu crois que l’argent qu’on t’a donné sortait d’où ? Tu crois que tu allais juste payer et partir ? Ici, l’argent a un prix. Tu dois donner quelque chose en retour. »

J’ai ri nerveusement. Je croyais qu’il plaisantait.
Mais il a continué :
« Choisis. Soit ta mère, soit ta fille. »
J’ai senti mon cœur s’arrêter.

Je croyais qu’il parlait d’argent… mais il parlait de vies humaines.
J’ai demandé comment c’était possible. Tous, ils ont souri.
« Lionel, réfléchis bien. On te donne une semaine. Si tu ne choisis pas, c’est toi qu’on prendra. »
Depuis ce jour, ma vie est devenue un enfer.

Quand je dors, je vois ma mère et ma fille dans mes cauchemars.
Elles pleurent, elles me supplient.
Ma mère est vieille, elle a tout sacrifié pour moi.
Ma fille n’a que 8 ans, elle a toute sa vie devant elle.

Comment je peux choisir ?
J’ai essayé de fuir, mais ils me retrouvent toujours.
Un matin, j’ai trouvé un cercueil miniature posé devant ma porte.

Je suis en train de mourir de peur.
Comment briser un pacte pareil ? Est-ce que je peux encore m’en sortir sans perdre quelqu’un ?
S’il vous plaît, aidez-moi ! 😓


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