Discours sur l’état de la nation : Talon dresse un bilan positif et met en garde ses détracteurs

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Dans un discours prononcé ce 20 décembre 2024 sur l’état de la nation, le président Patrice Talon a riposté aux critiques de ses opposants, défendant son bilan et affirmant que la voie du développement du pays est désormais irréversible. Il a aussi averti que rien ni personne ne détournerait son gouvernement de ses objectifs.


Le président Patrice Talon ne mâche pas ses mots. Alors que ses opposants s’évertuent à dresser un tableau sombre de sa gouvernance depuis 2016, le chef de l’État a choisi de répliquer avec fermeté lors de son discours sur l’état de la nation, prononcé à l’Assemblée nationale ce vendredi.

Dans son allocution, le président a présenté un bilan largement positif des progrès réalisés par le Bénin, tout en admettant que la lutte contre le terrorisme demeure un défi. Selon lui, le pays est sur la voie du développement, et cette trajectoire est désormais « irréversible ». À l’endroit de ses détracteurs il déclare : « Le Bénin, notre pays, a trouvé son chemin et cela est irréversible, peu importe l’opinion et le souhait des nostalgiques en quête d’un retour à notre passé honteux ».

Plus offensif que jamais, Patrice Talon avertit qu’il n’y aura plus d’« usurpation du pouvoir politique par des vendeurs d’illusions incompétents et mal intentionnés ». Il a ajouté, sans détour : « Aucune supplication, aucun râlement, aucune menace, ne nous fera reculer ».

Dans ce contexte de vives tensions politiques à l’approche des élections générales de 2026, le président a insisté sur son refus de toute compromission politique. « Aucun compromis politique préjudiciable à notre développement ne sera concédé pour faire plaisir à qui que ce soit ou satisfaire un quelconque consensus politique », a-t-il affirmé, mettant l’accent sur la nécessité de placer « la démocratie et la compétition politique » au service du développement du pays.

Patrice Talon a conclu son discours en soulignant sa détermination à poursuivre ses réformes, indépendamment des pressions extérieures : « La démocratie et la compétition politique devront désormais être exclusivement, absolument au service du développement ».

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