L’ex-président français, Nicolas Sarkozy, a été définitivement condamné ce mercredi 18 décembre 2024 par la Cour de cassation dans l’affaire des écoutes, pour corruption et trafic d’influence. Il écope de trois ans de prison, dont deux avec sursis, ainsi que trois ans d’inéligibilité. C’est pour la première fois, un ancien président purgera une partie de sa peine sous bracelet électronique.
Cette décision met fin aux derniers espoirs de Sarkozy de revenir sur la scène politique. L’ancien président, qui a toujours clamé son innocence, a annoncé son intention de saisir la Cour européenne des droits de l’Homme pour contester ce verdict.
L’affaire remonte à 2013, lorsqu’une enquête sur le financement libyen de sa campagne présidentielle a révélé des écoutes téléphoniques compromettantes. Ces dernières ont mis en lumière des échanges entre Sarkozy, son avocat Thierry Herzog, et l’ex-magistrat Gilbert Azibert, suggérant des pressions sur des dossiers judiciaires en échange de faveurs. Malgré les recours judiciaires, la Cour de cassation a tranché définitivement, marquant un tournant historique dans la justice française.