Olivier Boko et Oswald Homéky ont comparu devant le juge d’instruction de la CRIET après des recours de nullité déposés par leurs avocats. L’audience de ce jour marque une nouvelle étape dans le procès de la tentative de coup d’État présumée contre Patrice Talon.
Olivier Boko, homme d’affaires influent, et Oswald Homéky, ancien ministre, ont de nouveau été convoqués devant le juge d’instruction de la chambre des appels de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ce 28 novembre 2024. Cette audience intervient après les recours déposés par les avocats des prévenus, qui contestaient la procédure judiciaire en cours. Les conseils ont notamment demandé la nullité de l’enquête et de la procédure, mettant en avant des erreurs juridiques dans la gestion du dossier.
Avant d’examiner cette demande de nullité, le juge d’instruction a rejeté les demandes de mesures complémentaires d’instruction formulées par la défense. Ces mesures visaient à renforcer la défense des prévenus en apportant de nouveaux éléments à l’affaire. Cependant, le tribunal a estimé que les requêtes étaient infondées, fermant ainsi la porte à de nouvelles investigations.
Les prévenus, en compagnie de leur avocat, étaient présents lors de l’audience où ils ont été informés du rejet de ces mesures. Olivier Boko et Oswald Homéky sont accusés de complot visant à atteindre la sûreté de l’État, de blanchiment de capitaux, ainsi que de corruption d’agents publics. Trois autres personnes, dont deux placées sous contrôle judiciaire, sont également impliqués dans ce dossier complexe.