“La peine de mort”, telle est la réquisition contre vingt-neuf adolescents le vendredi 1ᵉʳ novembre 2024 après leur comparution devant la justice au Nigéria. Ces mineures sont poursuivies après avoir participé à une manifestation contre la cherté de la vie. Au total, 76 personnes ont été inculpées pour plusieurs chefs d’accusation qui sont entre autres : « trahison, destruction de biens, troubles à l’ordre public et mutinerie », rapporte l’Associated Press. Les mineurs, d’après l’acte d’accusation, ont entre 14 et 17 ans. Quatre d’entre eux se sont même effondrés au tribunal, exténués, avant de pouvoir s’exprimer. Faut-il rappeler que la peine de mort est en vigueur au Nigeria depuis les années 1970. Mais aucune exécution n’a eu lieu depuis 2016. Un avocat d’Abuja contacté par notre source renseigne que la loi sur les droits de l’enfant interdit toute condamnation à mort d’un mineur. « Il est donc anormal de les juger dans une haute cour fédérale, sauf si le gouvernement peut prouver qu’ils ont tous plus de 19 ans », a-t-il expliqué. (Rejoignez notre chaîne WhatsApp pour plus d’informations via ce lien : https://whatsapp.com/channel/0029VaDoNrNBKfi6YZ0eKy0w)
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G. TOVONON