Au Burkina Faso, le projet de loi portant sur la révision de la constitution a été adopté hier mardi 29 octobre 2024 par le Parlement, marquant un tournant majeur dans le pays. L’une des innovations apportées dans la nouvelle constitution est le changement de la devise nationale du pays. Unité, progrès, justice, laisse place désormais à “La patrie ou la mort, nous vaincrons”. Pour le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, cette nouvelle devise vise à renforcer le sentiment de patriotisme et à inciter les Burkinabè à se sacrifier pour leur nation. Il faut souligner que la Constitution a été modifiée pour permettre également au Burkina Faso d’envisager de nouvelles formes d’intégration régionale. L’article 147 a été revu pour autoriser le pays à rejoindre une confédération, une fédération ou une Union africaine, sous réserve d’un référendum.
Gabin TOVONON