Objet de la plainte déposée contre lui : « Incitation de mineur à la débauche, détournement de mineur, viol sur mineur, abandon de grossesse, abus de fonction, complicité, intimidation et incitation à l’abandon de grossesse », lire détails 👇🏾
La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a été sollicitée dans une affaire délicate impliquant un agent de police, accusé d’abus sexuel sur une jeune fille de 14 ans. Cette affaire suscite une onde de choc au sein de la population, et soulève des interrogations sur l’usage de l’autorité et l’impunité présumée des agents de la force publique.
L’enquête, pour l’heure gérée par le tribunal d’Allada, révèle que la victime, enceinte, affirme n’avoir eu de relations qu’avec ce policier. Ce dernier, bien que reconnaissant les faits d’abus, nie toutefois être l’auteur de la grossesse. Selon des sources proches de l’enquête, le policier compterait sur le soutien de personnalités influentes pour échapper à toute poursuite. En outre, il aurait catégoriquement rejeté toute médiation proposée par sa hiérarchie, ce qui complexifie davantage les procédures disciplinaires internes.
La famille de la victime fait également état de pressions répétées, et de tentatives d’intimidation visant à étouffer l’affaire. Ces circonstances ont poussé les parties civiles à solliciter la CRIET, afin de garantir une enquête impartiale et de protéger la jeune victime de toute forme d’ingérence.
La CRIET, organisme spécialement habilité à traiter des dossiers d’infractions graves, a donc pris acte de l’ampliation de la plainte déposée ce jour ainsi que d’autres organisations chargées de la protection des mineures entame les démarches nécessaires pour assurer que les droits de la victime soient respectés. Il est souhaité que l’agent de police en question soit transféré vers Missérété, où il pourrait officiellement se justifier dans l’affaire abus sexuel sur mineure et pour des actes de menace grave.
Ce transfert vers une juridiction spécialisée pourrait marquer un tournant dans le traitement des affaires de violences sexuelles impliquant des fonctionnaires publics, renvoyant un signal fort sur la tolérance zéro à l’égard de l’abus d’autorité.
Dans l’attente, les associations de défense des droits des enfants et les militants de la société civile ayant reçu l’ampliation suivent de près l’évolution de cette affaire. Ils appellent les autorités à garantir que justice soit rendue et que les responsabilités soient pleinement assumées, quelle que soit la position de l’accusé. (Rejoignez notre chaîne WhatsApp pour plus d’informations via ce lien : https://whatsapp.com/channel/0029VaDoNrNBKfi6YZ0eKy0w)