Hosée Houngnibo est poursuivi devant la Criet pour des propos tenus au lendemain de l’interpellation de son leader politique Olivier BOKO. Des extraits de ses propos mis en cause sont considérés comme dirigés contre le président Patrice Talon. La cour a notamment cité quelques-uns : « Nul n’est fort pour être toujours le plus fort. Tout se paie ici-bas » ; « Les béninois ne sont plus libres. Si tu parles, on t’emprisonne » ; « Ceux qui me connaissent savent que je n’ai peur de rien dans ma vie » ; Face à tout ceci, le substitut du procureur a demandé au prévenu jusqu’où il comptait aller en tenant ses propos ? L’accusé estime que son intention n’était pas de nuire au chef de l’État. Selon lui, ces messages ont été publiés sur les réseaux sociaux dans le cadre des débats dans certains forums et n’étaient pas destinés au chef de l’État ou de porter atteinte à son autorité ni d’inciter à la violence. L’accusé s’est confondu en excuse, exprimant ses regrets. À la question de savoir si c’est toujours le même Houngnibo qui n’a peur de rien qui s’adresse à la cour ou le conscientisé ? Le prévenu a fait savoir qu’il a maintenant pris conscience et demande pardon au chef de l’État, implorant la clémence de la cour pour sa libération. Le dossier est renvoyé au 28 octobre pour le verdict de la cour. (Rejoignez notre chaîne WhatsApp pour plus d’informations via ce lien : https://whatsapp.com/channel/0029VaDoNrNBKfi6YZ0eKy0w)