Dans une déclaration lue à la télévision nationale dans la soirée d’hier lundi 23 septembre 2024, le ministre burkinabè de la Sécurité, Mahamoudou Sana a annoncé que le régime militaire dirigé par Ibrahim Traoré au Burkina Faso a déjoué « plusieurs tentatives de déstabilisation ». Selon lui, ces attaques sont aussi « pernicieuses qu’incessantes » et sont l’œuvre des individus « appuyés par certains services de renseignement de puissances occidentales ». Ces derniers sont constitués « aussi bien de civils de divers profils que de militaires et anciens militaires ayant quitté le territoire national pour participer à des opérations de propagande et de déstabilisation ». L’ancien président de la transition, le lieutenant-colonel Damiba est présenté comme le chef du volet militaire de ce complot. L’attaque du 24 août 2024 contre la population de Barsalogho marque « la première attaque, précurseur de cette opération » dont l’objectif principal est de prendre le palais présidentiel à Ouagadougou.