2026 sera une année charnière pour les acteurs politiques. À 16 mois de l’échéance, des chapelles politiques s’activent, avec de grands mouvements. Dans la 16è circonscription électorale, Sylvanus Aïssi semble être absent des débats, et l’on se pose la question de savoir ce que mijote l’homme communément appelé « l’Oxygène de Cotonou ».
Ricardo G.
C’est un carrefour que tous les acteurs politiques se doivent de bien négocier. 2026, année des élections générales, pourra ouvrir une nouvelle ère, où ne subsisteront pour les 20 prochaines années, les hommes politiques qui auront pu s’offrir une place sur l’échiquier, à l’issue des élections générales. Et déjà, ça bouge dans les chapelles politiques. Les partis sont sans répit. Les bases se restructurent et se consolident. De nouveaux mouvements naissent.
Dans la 16è circonscription électorale et plus largement à Cotonou, aucune trace de Sylvanus Aïssi. Après sa démission du parti Forces cauris pour un Bénin émergent en 2023, c’est un grand vide que « l’oxygène de Cotonou » laisse. Son absence sur le terrain se fait remarquer et son silence sonne comme s’il a fait le choix de s’éloigner désormais de la politique. L’ancien porte étendard des Fcbe a-t-il décidé de laisser périr tout le capital politique, et la valeur sure qu’il représente ? Très influent acteur, on se rappelle qu’il a fait ses premiers pas en politique, avec la création du Parti pour l’Essor de la Jeunesse (PEJ), et membre fondateur de l’Alliance Cauris qui a porté le président Boni Yayi au pouvoir en 2006. Il fût également membre fondateur du parti Forces Cauris pour un Bénin Emergent qui a soutenu les actions de Boni Yayi au Pouvoir durant ses deux quinquennats (2006-2016). Lors des élections législatives du 8 janvier dernier, il fût candidat sous la bannière du parti Fcbe, dans la 16ème circonscription électorale. On se rappelle que, malgré sa performance de près de 5000 voix obtenues au décompte final, il n’a pas été déclaré vainqueur, à cause du critère des 10% qui a frappé son parti.
Aujourd’hui, sa voix se fait rare dans l’arène politique, et l’on se demande ce que peut bien cacher ce long et pesant silence.