(Un réseau de présumés cybercriminels démantelé)
Après son arrestation dimanche 11 août dernier, l’on sait désormais comment la police a réussi à mettre la main sur le chroniqueur qui tirait à boulet rouge sur le régime de la rupture. Selon quelques éléments de l’enquête qui a conduit à son interpellation et dont a connaissance “24h au Bénin”, il apparaît que le Frère Hounvi avait des accointances avec des cybercriminels basés à Abomey-Calavi et que recherchaient la police républicaine. C’est dans la traque de ces cybercriminels que la police est tombée sur la piste du frère Hounvi. Un présumé cybercriminels, Féréolle Akueson appréhendé dans un premier temps par les éléments du Centre national des investigations du numérique dans la commune d’Abomey-Calavi a tôt fait de se présenter comme un graphiste qui aidait le frère Hounvi à monter ses chroniques. Très vite, plusieurs membres du réseau ont été interpellés dont un certain Roméo Montaguère. Les perquisitions qui ont été effectuées dans leurs domiciles respectives et dans leurs ordinateurs et téléphones ont permis de découvrir qu’au sommet de la bande se trouvait le Frère Hounvi basé à Lomé. D’où le feuilleton ayant conduit à son interpellation qui fait le choux gras de la presse depuis quelques jours. Notre source indique que le Frère Hounvi de son vrai nom Steve Amoussou en dehors de ses chroniques acerbes contre le gouvernement Talon, disposait également d’un réseau de cybercriminels qui faisait chanter via un système informatique des fonctionnaires suspectés de corruption et divers délits. “si tu ne donnes pas on va confier ton dossier à Hounvi”, ainsi faisaient-il chanter leurs proies selon notre source qui renseigne que plusieurs cadres suspectés de corruption ont été copieusement plumés. En attendant le passage du Frère Hounvi devant le procureur, les autres membres du réseau sont annoncés pour être jugés le 07 octobre prochain. Nous y reviendrons.
