Mohamed Bazoum, l’ancien président du Niger déchu suite à un coup d’État n’est pas encore au bout de ses peines. Les chefs d’accusation qui pèsent contre lui sont lourds et son avocat craint une condamnation à la peine de mort à son encontre. En effet, si les autorités judiciaires décident d’ouvrir un procès contre l’ancien président, il devra se défendre contre les faits de « complot d’atteinte à la sécurité et l’autorité de l’Etat », « crime de trahison », « faits présumés d’apologie du terrorisme » et « financement du terrorisme ». Après la levée de l’immunité de Mohamed Bazoum en juin dernier, il est ainsi devenu vulnérable et pourra être jugé comme un simple citoyen. Selon son avocat Moussa Coulibaly, le processus qui est en cours pour le jugement de Bazoum ne lui donne aucune garantie . « Il sera jugé par un tribunal spécial qui ne sera ni indépendant ni impartial et il risque la peine de mort par fusillade s’il est reconnu coupable », a-t-il déclaré à la BBC. « il n’y a plus d’État de droit au Niger » a-t-il déploré.
E. G. T