Qui a intérêt à saboter les efforts du président Patrice Talon ?
Au Bénin une situation calamiteuse prévaut au niveau des agents de l’État et qui mérite d’être corrigé pour éviter le pire. Cette situation qui perdure depuis 2017 est qualifiée d’injustice sociale par certains agents et vise à saboter les efforts combien salutaires du chantre de la rupture, le président Patrice Talon.
De quoi s’agit-il ?
En effet, à son avènement en 2016, le gouvernement du président Patrice Talon a engagé un certain nombre de réformes en vue de la modernisation de l’administration publique ; l’objectif étant de la rendre performante et compétitive. C’est ainsi que la mise en œuvre d’une de ces réformes a conduit à la prise de la loi n 2015-18 du 1er septembre 2017 portant statut général de la fonction publique. Conformément aux dispositions de l’article 96 de ladite loi, le nombre total d’échelons est fixé a 15 et se décompose par grade comme suit : Grade initial (4 échelons) ; Grade intermédiaire (3 échelons) ; Grade terminal normal (3 échelons) ; Grade terminal exceptionnel (3 échelons) ; Grade hors classe (2 échelons). Mais force est de constater que depuis sa mise en exécution en 2017, les décrets devant concrétiser son application en ce qui concerne le déroulement de la carrière des agents de l’Etat ne sont pas pris à ce jour. Une situation qui a eu pour conséquence, le blocage des agents à l’échelon 11 or par le passé cela se déroulait jusqu’à l’échelon 12.
Du coup, depuis 2017 à ce jour, beaucoup d’agents encore en activité ont vu le déroulement de leur carrière bloqué à l’échelon 11 avec pour corollaire le stationnement au même salaire depuis plusieurs années. Pis, plusieurs agents en fin de carrière sont admis à la retraite sans que la situation ne soit régularisée.
Face à cette injustice sociale, les agents se sont réunis au sein d’un creuset pour revendiquer leur droit. Diverses démarches et actions pacifiques ont été menées en direction des structures étatiques concernées par le dossier en vue d’obtenir gain de cause. C’est ainsi que, de source digne de foi, l’on apprend que le ministère en charge de la fonction publique que dirige de main de maître Mme Adidjatou Mathys a pris l’initiative de résoudre une fois pour de bon ce problème d’envergure sociale. Selon notre source, l’autorité ministérielle aurait même initié une communication dans ce sens, à soumettre à l’appréciation du conseil des ministres. Une décision salutaire aux vues des agents concernés qui profitant de l’occasion lancent un appel à l’endroit du chef de l’État.
Conscients des efforts inlassables que mènent le président Patrice Talon et son gouvernement pour améliorer les conditions de vie des travailleurs, ces agents, tout en exprimant leur reconnaissance au Chef de l’Etat, souhaitent une fois encore son implication personnelle dans le dossier. A cet effet, ils appellent très respectueusement le Président de la République à bien vouloir instruire la ministre en charge de la fonction publique à introduire diligemment ladite communication en Conseil des Ministres afin d’éviter une récupération politique de ce dossier par certaines chapelles politiques. “Cela va du bien de tous” ont-ils souligné.