Par le biais du décret nº0250/PT-MR du lundi 15 avril 2024, le président de la transition malienne, le colonel Assimi Goïta a acté la création d’une force d’intervention rapide des armées, dénommée ” FIRA”. Selon le décret présidentiel, la FIRA est placée sous l’autorité du chef d’État-major général des Armées. Elle est une unité chargée de planifier, coordonner et mener des opérations visant à obtenir des résultats opérationnels décisifs. Sa vision est de lutter contre les organisations terroristes ou criminelles, à participer à des opérations de libération d’otages, à assurer la protection des hauts dignitaires militaires et civils ainsi que des installations sensibles. En cas de nécessité, la FIRA vient en appui des Forces spéciales.La Force d’Intervention Rapide des Armées est habilitée à intervenir sur l’ensemble du territoire national pour contrer toute menace pesant sur la défense et l’intégrité territoriale. Elle est dirigée par un officier général ou supérieur portant le titre de Commandant de la Force d’Intervention Rapide des Armées, tel que stipulé dans ledit décret. Le décret précise également que le Commandant de la Force est nommé par décret du président de la République, sur proposition du ministre en charge des Forces Armées, et détient le rang de sous-chef d’état-major d’Armée. Il est assisté par un officier général ou supérieur désigné comme commandant en second de la FIRA, qui le remplace en cas d’absence, d’empêchement ou de vacance. La nomination de ce dernier se fait dans les mêmes conditions que celle du Commandant de la FIRA. “Un arrêté du ministre des Forces Armées établit l’organisation et les modalités de fonctionnement de la FIRA” a conclu le document.
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