Le président ghanéen Nana Akufo-Addo fait marche arrière quant à la promulgation de la loi anti LGBTQ+ adoptée par le parlement. Le chef de l’État a fait savoir qu’il ne signerait un texte anti-gays tant que la cour suprême n’aurait pas statué sur son cadre légal. Ceci intervient après les avertissements du ministère ghanéen des Finances. Il a affirmé le lundi dernier que le pays pourrait perdre des milliards de dollars de financement de la Banque mondiale, si le projet de loi était promulgué. La nouvelle loi proposée a été soutenue par les deux principaux partis politiques du Ghana, mais ne peut être appliquée sans l’approbation du président. Le chef de l’État ghanéen a reconnu que le projet de loi avait “suscité des inquiétudes considérables dans certains milieux de la communauté diplomatique et parmi certains amis du Ghana, car elle pourrait ternir le long palmarès positif du pays en matière de respect des droits de la personne et d’attachement à la primauté du droit” . Face à cette situation , Nana Akufo-Addo pourrait ne pas promulguer la loi anti LGBTQ+.
Gabin TOVONON