Au terme des travaux de la 64 ème session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao, les putschistes nigériens sont désormais fixés sur leur sort. À l’occasion du rendez-vous de ce dimanche 10 décembre 2023, la CEDEAO a mis de l’eau dans son vin puisque l’option militaire autrefois annoncée pour un retour à l’ordre constitutionnel ne figure plus dans les résolutions prises à Abuja ce dimanche. Seuls les sanctions infligées contre le Niger depuis le 31 juillet ont été maintenues. Toutefois la libération de Mohamed Bazoum reste un impératif pour les chefs d’État de la Cedeao. Le preuve que l’organisation Ouest-africaine prône désormais la voie diplomatique pour résoudre la crise politique en cours au Niger. Il va falloir que les nouvelles autorités en tête du Niger soient un peu plus flexible pour la bonne marche des négociations.
G.T
