Par l’intermédiaire d’un médium, le dogue anglais lui a confié la mission de se présenter à la présidentielle pour se faire élire
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Javier Milei a remporté dimanche le second tour de l’élection présidentielle argentine contre le ministre centriste de l’Économie Sergio Massa le dimanche 19 novembre 2023.
L’ultralibéral Javier Milei, 53 ans, a remporté l’élection présidentielle argentine, dimanche 19 novembre. S’il est flatté d’être comparé à Donald Trump, ce n’est pas l’ancien locataire de la Maison-Blanche qui l’a convaincu de briguer le pouvoir de son pays mais son chien décédé en 2017.À la mort de son dogue anglais Conan — une référence au film de 1982 «Conan le Barbare» —, Javier Milei a engagé un médium pour lui parler. Il affirme qu’au cours de cette conversation téléphonique son chien lui a confié la mission de devenir président de l’Argentine.
Le journal argentin «La Nacion» raconte que Javier Milei pense que lui et Conan se sont rencontrés pour la première fois dans une vie antérieure il y a plus de 2 000 ans en tant que gladiateur et lion dans le Colisée. S’ils ne se sont pas battus, c’est parce qu’ils étaient destinés à unir leurs forces dans le futur. Sa campagne présidentielle était ce moment prédestiné.
«Meilleurs stratèges du monde»
Ce n’est pas tout. L’économiste ultralibéral de 53 ans a payé 50 000 dollars pour faire cloner Conan. Selon la société de clonage, le résultat a été d’au moins quatre «petits-enfants»: Murray, Milton, Robert et Lucas, qui portent le nom des idoles économistes de Javier Milei, dont un en référence à Milton Friedman. Le journaliste Juan Luis Gonzalez, qui a écrit le biographie non officielle «El Loco», a documenté un cinquième clone, qui partage le nom de Conan.
Les chiens clonés sont devenus une sensation médiatique, «reflétant la nature décalée du candidat qui a bouleversé la saison électorale en s’engageant à «tronçonner» le statu quo politique», explique l’agence Reuters. Après avoir remporté les primaires en août, Javier Milei a dédié son triomphe à ses «enfants à quatre pattes». Lors de sa campagne en vue de la présidence, il a qualifié ses chiens de «meilleurs stratèges du monde».
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