Bazoum : «nous le disons haut et fort, si on force peut-être c’est son cadavre qu’il faut chercher», la junte hausse le ton et met en garde la Cedeao

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À l’occasion du Forum de Lomé sur la paix et la sécurité qui se déroule depuis quelques jours au pays de Faure Gnassingbé, les autorités actuelles du Niger se sont prononcées sur la situation du président déchu Mohamed Bazoum à Niamey.

Le ministre de l’Intérieur nigérien (nommé par le régime militaire issu du coup d’Etat), Mohamed Toumba se prononçant sur les conditions dans lesquelles se trouvent l’ex président, a déclaré : « Non content de l’embargo qu’elle a pu imposer au Niger, elle s’est crue devoir de venir attaquer le Niger pour soit disant replacer le président Bazoum sur son pouvoir. Nous savons quand-même que c’est une utopie. On ne peut pas dans de telles circonstances dire qu’il va falloir venir attaquer le Niger et replacer le président. Militairement ce n’est pas possible. C’est du domaine du fantasme quand nous savons dans quelle condition se trouve le président. Aujourd’hui je ne sais pas si cette technologie existe pour pouvoir venir chercher le président Bazoum. Nous le disons haut et fort à une seule condition, si on force peut-être c’est son cadavre qu’il faut chercher. Et si tel est l’objectif, peut-être l’attaque pourrait être justifiée. Si ce n’est pas le cas, je ne vois pas dans quelle condition on pourrait venir replacer le président Bazoum ».

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