Tentative d’évasion de Bazoum : « nous rejetons énergiquement ces accusations montées de toutes pièces » réplique le collectif de ses avocats
Ils donnent des nouvelles de leur client qui serait maltraité
Ci-dessous leurs exigences
Au Niger les avocats du président déchu Mohamed Bazoum ont réagi ce vendredi 20 octobre 2023 suite aux accusations des nouveaux dirigeants concernant la tentative d’évasion du l’ex président et sa famille. « Nous rejetons énergiquement ces accusations montées de toutes pièces contre le Président Bazoum » a déclaré Mohamed Seydou Diagne, coordinateur du collectif international des avocats de Bazoum dénonçant une détention arbitraire de leur client. « Le Président du Niger Mohamed Bazoum, sa femme et son fils sont détenus au secret, sans accès aux avocats ni au monde extérieur » fait savoir le collectif qui exige sa libération immédiate. Selon ces avocats, c’est une nouvelle ligne rouge qui a été franchie par une junte qui à les croire, continue à violer les droits fondamentaux de leur client. « Elle aura à répondre de ses actes » annonce les avocats de Bazoum. Et donnant des nouvelles de ce dernier, ils déclarent : « Depuis le coup d’État militaire au Niger le 26 juillet 2023, le Président Bazoum, sa femme Hadiza et son fils Salem étaient maintenus en détention au sein de la résidence présidentielle
de Niamey. lIs n’avaient jamais été présentés à un magistrat et n’avaient pas non plus été informés de l’existence d’une quelconque procédure à leur encontre. L’électricité leur avait été coupée le 2 août. Seul un médecin était autorisé å les voir et leur apportait des vivres une fois tous les deux jours. Le 20 octobre au matin, le médecin s’est vu refuser I’accès alors qu’il apportait de la nourriture à la famille ». Par conséquent, « Non seulement les autorités militaires doivent nous apporter la preuve que le Président Bazoum et sa famille sont bien en vie, mais surtout elles doivent les libérer immédiatement », exige le collectif. « Il est absurde d’accuser quelqu’un d’évasion alors même qu ‘il n’ait pas entre les mains de la justice. C’était plutôt au procureur de la République de poursuivre les responsables de la sequestration dont sont victimes nos clients depuis le 26 juillet » a poursuivi le collectif.