Approvisionnement du carburant à la pompe : lorsque ces petits filous de pompistes nous gifflent

“Giffles le”, c’est bien leur code. C’est bien le jargon des agents dans nos stations services pour gruger les clients.
Le jeu consiste simplement à remplir vos réservoirs d’air en lieu et place du liquide que vous êtes allés prendre .
Tellement malins, ils ont tous les astuces pour vous enculer même en votre présence que vous ne pouvez rien comprendre .
Il n’y a pas fille, il n’y a pas garçon, ils ont tous champions dans cette pratique malveillante je ne sais si c’est de connivence avec les promoteurs ou une affaire conclue entre eux.
Le phénomène a pris une telle ampleur ces derniers jours que même avec la flambée de l’essence frelatée, beaucoup d’usagers préfèrent aller se.ravitailler à prix d’or dans l’informel qui coûte de plus en plus cher que l’essence servie à la pompe.
Une petite illustration, lorsque vous prenez par exemple essence 5 litres à la station comparée à celle que vous prenez dans l’informel, il a une grande et nette différence en terme.de la quantité.
Et pourtant au cadran vous voyez vraiment qu’on vous a servi la quantité que vous avez souhaitée prendre mais à la vérité il y a un grand fossé entre ce qui est marqué au cadran et ce qu’on vous a servi.

Le comble c’est au niveau du gaz oïl qui met à mal le business des promoteurs de moulins à maïs qui tournent à perte à cause de la délinquance de nos pompistes à la station
Déjà des voix s’élèvent et les plaintes des usagers se font de plus en plus récurrentes et fortes qu’il est souhaitable que l’autorité publique se penche sur la nébuleuse pour assainir ce secteur qui est de plus en plus décrié de tous .
Il s’agit en fait de toutes les stations services, qu’elle s’appelle tamtampion, Jacques , Cossi ou Comlan .
Elles sont toutes pareilles sans exception.
À moins qu’on nous explique que la notion de quantité à la mesure diffère du formel à l’informel, si non c’est du bordel et cette pratique à la pompe est aussi vieille que l’époque de Simon TIMPRA

Çà suffit maintenant.

Bashola MOUSTAPHA