Le mercredi 2 juillet 2025, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à al‑Qaïda, a annoncé la mise en place d’un blocus contre plusieurs villes du Mali, accusant leurs habitants d’avoir collaboré avec l’armée nationale. Cette déclaration intervient quelques heures après les attaques coordonnées du 1er juillet, qui ont visé notamment Kayes, Nioro du Sahel et Niono, le long des frontières sénégalaise et mauritanienne.
Si ce blocus est effectivement instauré, il pourrait paralyser l’approvisionnement en nourriture, en médicaments et en carburant, provoquant une grave crise humanitaire dans ces localités et dans l’ensemble de la région. Les populations concernées risquent ainsi d’être privées des services essentiels, ce qui ne ferait qu’exacerber les tensions et les souffrances.
Pour l’heure, les autorités de la transition n’ont pas réagi officiellement à cette annonce. Elles continuent néanmoins d’appeler les habitants à coopérer avec les forces armées pour faire face à la menace jihadiste. Le gouvernement malien est confronté à un dilemme : protéger les populations contre l’isolement imposé par les jihadistes tout en luttant contre les infiltrations ennemies.
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Michée Tchezounme
