Un nouveau dossier croustillant pour l’INF
Un fait grave s’est produit à Zè, plus précisément en face du Collège d’Enseignement Général de la commune. Un Hounon, c’est-à-dire un prêtre traditionnel connu dans la zone, est accusé d’avoir abusé d’une femme mariée venue consulter pour un mal-être persistant.
D’après les informations recueillies, la femme s’est rendue dans le couvent du Hounon pour chercher un soulagement spirituel. Mais au cours du rituel, le prêtre lui aurait dit que le seul moyen de la libérer de son mal passait par un rapport sexuel avec lui. La femme, sous pression psychologique, n’a pas opposé de résistance physique, mais elle affirme aujourd’hui que l’acte n’était pas consenti.
Après l’incident, elle en a parlé à son mari, et la nouvelle s’est vite répandue dans le quartier. Les chefs traditionnels ont été alertés et ont pris des mesures immédiates. Le couvent du Hounon a été fermé provisoirement et une enquête coutumière a été ouverte.
Mais l’affaire a pris une autre tournure. Les autorités locales ont décidé de saisir la justice formelle. Le Hounon devra donc répondre de ses actes devant les tribunaux. C’est une décision forte, qui montre une volonté de ne plus tolérer les dérapages sous couvert de pratiques spirituelles.
À Zè, les habitants suivent l’affaire de près. Beaucoup espèrent que justice sera faite, et que cela servira d’exemple pour éviter d’autres abus, surtout contre les femmes, souvent vulnérables dans ces contextes.
Ce cas relance aussi le débat sur les limites à ne pas franchir entre traditions religieuses et respect des droits humains. Ci-dessous la vidéo 👇
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