Cybercriminalité : un jeune trahi par son téléphone après des nuits impayées dans un hôtel

0 752
Portez l’elegance

Poursuivi devant la CRIET, il tente de se défendre

Mozart

Un jeune staffeur a comparu le mardi 13 mai 2025 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Il est poursuivi pour escroquerie en ligne et filouterie en hôtellerie, après un séjour prolongé dans un établissement de standing sans règlement complet des frais. Son téléphone, laissé en garantie, a permis aux enquêteurs de découvrir des fichiers liés à la cybercriminalité.

Le mis en cause avait initialement payé les trois premières nuits de son séjour à raison de 36 000 francs CFA la nuitée. Par la suite, il a réglé partiellement une nuitée (30 000 francs) avant de prolonger son séjour de sept jours supplémentaires, sans pouvoir solder la note finale estimée à 258 000 francs CFA.

Face à l’insistance de la gérante de l’hôtel, le prévenu a proposé de laisser son téléphone en gage. Cette proposition a suscité la méfiance de la responsable, qui a alerté la police. La fouille du téléphone a permis de retrouver des éléments en lien avec des pratiques de cybercriminalité.

À la barre, le jeune homme a reconnu être en phase de découverte dans ce domaine. Il affirme que les fichiers retrouvés sur son appareil lui avaient été envoyés par un ami, dans le cadre d’un « plan de donation ». Il soutient qu’aucun acte concret n’a encore été posé.

Concernant son long séjour à l’hôtel, il a expliqué qu’il attendait la visite d’une femme et misait en parallèle sur un gain dans un pari sportif pour rembourser sa dette. Il a confié avoir remis un « coupon sûr » à un ami habitué à l’aider pour les retraits via mobile money. Ce dernier aurait encaissé les fonds sans les lui reverser.

Le ministère public a requis trois ans de prison ferme, deux millions de francs CFA d’amende et le remboursement du montant restant dû à l’hôtel, estimé à 108 000 francs CFA.

L’avocat de la défense, Me Codo, a plaidé la clémence, mettant en avant l’âge du prévenu, son absence de casier judiciaire, sa collaboration avec la justice, et le début de remboursement de sa dette.

La Cour a mis l’affaire en délibéré pour le 24 juin 2025, rapporte Banouto.

Cliquez-ici pour pour d’informations

www.benin-news.com, l’information autrement.

Leave A Reply

Your email address will not be published.

× Contactez-Nous