À Calavi-Kpota, un artisan boulanger a été reconnu coupable de mise en vente de produits alimentaires impropres à la consommation et d’outrage à agent public. Il a été condamné à une peine mixte de six mois de prison assortie d’une amende.
Le tribunal d’Abomey-Calavi a tranché dans une affaire mêlant hygiène alimentaire et non-respect de l’autorité publique le jeudi 31 juillet 2025 À la barre, un boulanger, exerçant dans le quartier Calavi-Kpota, a dû répondre de plusieurs chefs d’accusation : vente de pain jugé dangereux pour la santé, non-respect d’une décision de fermeture administrative et menaces à l’encontre d’un agent de contrôle en service.
Selon les faits rapportés par Bip Radio, tout commence lors d’une mission de contrôle sanitaire au sein de son atelier de production. Les inspecteurs découvrent un environnement de travail insalubre et non conforme aux normes en vigueur. Décision immédiate : fermeture du local pour préserver la santé publique.
Mais au lieu de se soumettre à cette décision, le boulanger choisit la confrontation. Selon les témoignages, il aurait proféré des menaces en langue fon à l’adresse du responsable de l’équipe de contrôle, ce qui a été qualifié d’outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions.
L’affaire ne s’est pas arrêtée là. En défiance totale à la justice, le prévenu a brisé les scellés apposés sur son local pour récupérer du matériel qu’il a ensuite transféré vers une autre commune, à Zinvié. Ce comportement, considéré comme une circonstance aggravante, a renforcé les charges retenues contre lui.
Le verdict a été sans appel : trois (3) mois de prison ferme, trois (3) mois avec sursis, et une amende de 200 000 FCFA. Une décision qui sonne comme un rappel à l’ordre pour les professionnels de la chaîne alimentaire quant à leur responsabilité sanitaire et à l’obligation de se conformer aux mesures administratives imposées par les autorités compétentes.
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